7 novembre 2008 - L’impossible rêve est arrivé, l’Afro-américain Barack Obama est élu président des États-Unis d’Amérique, la plus grande puissance du monde. C’est vrai, mes amis! De nombreux sondages prédisaient une lutte et une victoire serrées. Mais c’est haut la main que le jeune sénateur de 47 ans rafle la majorité. Douze États-clés ont basculé du côté démocrate, les jeux étaient faits. Après vingt et un mois d’une longue traversée, assez houleuse merci, où tous les coups étaient permis, voilà qu’un prophète a surgi de l’ombre. À voir l’euphorie et les nombreuses foules délirantes, il est clair qu’une page historique vient d’être tournée. La face des États-Unis ne sera plus la même!
En voyant ce jeune élu entrer sur la scène de Grant Park à Chicago en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, il était difficile de ne pas vivre émotionnellement cet instant historique. Le seul prénom du nouveau Président n’a rien de commun avec l’histoire américaine. Le parcours étonnant d’Obama démontre combien le peuple américain et le monde entier avaient enfin besoin d’une sorte de Messie qui sache susciter l’espoir; l’espoir dans un monde marqué par la crise alimentaire, par les guerres de toutes sortes et par la crise financière. Jamais notre monde n’a été aussi belligérant!
Le nouveau Président qui entrera en fonction le 20 janvier prochain se retrouvera devant un chantier incommensurable. «Tout va mal dans ce monde et c’est la faute des Américains» clamait un jeune pacifiste lors de la visite de Nicolas Sarkozy à la Maison Blanche. C’est vrai que le monde ne tourne pas rond et que l’image américaine sur la scène internationale est peu reluisante, à son plus bas niveau depuis des lustres. Je crois que George Bush aura été le président le moins aimé de l’histoire américaine. Le cinéaste controversé. Michael Moore, devait jubiler mardi soir. Ce dernier est sans doute l’un des plus grands «cinéastes-observateurs» de la société américaine ayant gagné l’Oscar du meilleur documentaire de l’année. Nous le savons tous, Michael Moore ne fait pas dans la dentelle et George Bush fut pour lui une cible de choix. À bien des égards, il l’a dépeint avec justesse.
La force d’Obama dans cette longue campagne aura été de ne pas trop sombrer dans les bassesses de la politicaillerie, dans une approche balisée par la peur et les menaces de catastrophes éminentes. La société américaine a déjà son lot de catastrophes, de crises, on ne peut avoir pire. Barack Obama a opté davantage pour la vision du courage, des défis à relever ensemble, de l’espoir à donner au monde. Il a touché à ce qu’il y a de plus noble chez le peuple américain afin de relever les défis colossaux qui se présentent en ce début de millénaire. Obama incarne non seulement le changement de garde, mais la venue d’un monde meilleur. Après les huit ans d’une politique agressive à la George Bush, le monde a vécu mardi soir un soupir de soulagement. Il est clair qu’avec une vision américaine interventionniste et d’ingérence dans plusieurs parties du monde, l’administration Bush n’a suscité que tensions, actes terroristes, guerres et crises diplomatiques. Les Américains et le monde entier avaient besoin d’une bouffée d’air frais.
Le jeune Sénateur d’Illinois, fils d’un immigrant Kenyan et d’une blanche américaine du Kansas, a connu une fulgurante ascension. Ancien élève de la célèbre école de droit de l’Université Harvard, Barack Obama est devenu assez facilement par son style, sa fraîcheur, son discours décapant, sa couleur métissée, l’emblème de l’avenir de la société américaine auprès de plusieurs démocrates et républicains. Afro-américain, fils d’une famille reconstituée, ayant vécu en Indonésie, il représente une chance inouïe pour l’émergence d’un monde plus pacifique, marqué par le dialogue, la compréhension de la diversité et le respect des droits humains. L’aventure de ce jeune Afro-américain rappelle avec quelques nuances certes, l’aventure de Joseph, fils de Jacob, racontée dans l’Ancien Testament lors d’une crise alimentaire. Vendu par ses frères aux Ismaélites, il devint esclave au service du roi d’Égypte; puis il gravit les échelons jusqu’au titre de vice-roi. Faut-il y voir un signe de Dieu pour autant? Certains Américains le croient mordicus!
Barack Obama a ravi la majorité des électeurs américains. Il reste toutefois que 46% d’entre eux ne l’ont pas choisi pour diriger le pays. Après l’euphorie, le nouvel élu aura une tâche majeure de réconciliation nationale. Sans minimiser les talents de cet homme hors du commun, les contextes américain et international ont, sans équivoque, favorisé l’élection du nouveau venu à la Maison Blanche. Comme nous le savons tous, l’élection de Barack Obama fait suite à un régime politique de huit ans d’impopularité et d’une crise financière sans commune mesure. C’est un pays au bord du gouffre dont le jeune président dirigera les destinées. Il aura besoin de tous les talents qu’on lui reconnaît. Ce jeune Afro-américain aura certes écrit une page d’histoire, mais le livre ne se termine pas là. Son slogan de campagne était: «Oui, nous le pouvons!» Il aura un mandat de quatre ans pour soulever l’enthousiasme des plus récalcitrants, remettre l’économie sur les rails et redorer l’emblème américain sur la scène internationale. Tout est une question de confiance Monsieur le Président. Bonne chance!
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En voyant ce jeune élu entrer sur la scène de Grant Park à Chicago en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, il était difficile de ne pas vivre émotionnellement cet instant historique. Le seul prénom du nouveau Président n’a rien de commun avec l’histoire américaine. Le parcours étonnant d’Obama démontre combien le peuple américain et le monde entier avaient enfin besoin d’une sorte de Messie qui sache susciter l’espoir; l’espoir dans un monde marqué par la crise alimentaire, par les guerres de toutes sortes et par la crise financière. Jamais notre monde n’a été aussi belligérant!
Le nouveau Président qui entrera en fonction le 20 janvier prochain se retrouvera devant un chantier incommensurable. «Tout va mal dans ce monde et c’est la faute des Américains» clamait un jeune pacifiste lors de la visite de Nicolas Sarkozy à la Maison Blanche. C’est vrai que le monde ne tourne pas rond et que l’image américaine sur la scène internationale est peu reluisante, à son plus bas niveau depuis des lustres. Je crois que George Bush aura été le président le moins aimé de l’histoire américaine. Le cinéaste controversé. Michael Moore, devait jubiler mardi soir. Ce dernier est sans doute l’un des plus grands «cinéastes-observateurs» de la société américaine ayant gagné l’Oscar du meilleur documentaire de l’année. Nous le savons tous, Michael Moore ne fait pas dans la dentelle et George Bush fut pour lui une cible de choix. À bien des égards, il l’a dépeint avec justesse.
La force d’Obama dans cette longue campagne aura été de ne pas trop sombrer dans les bassesses de la politicaillerie, dans une approche balisée par la peur et les menaces de catastrophes éminentes. La société américaine a déjà son lot de catastrophes, de crises, on ne peut avoir pire. Barack Obama a opté davantage pour la vision du courage, des défis à relever ensemble, de l’espoir à donner au monde. Il a touché à ce qu’il y a de plus noble chez le peuple américain afin de relever les défis colossaux qui se présentent en ce début de millénaire. Obama incarne non seulement le changement de garde, mais la venue d’un monde meilleur. Après les huit ans d’une politique agressive à la George Bush, le monde a vécu mardi soir un soupir de soulagement. Il est clair qu’avec une vision américaine interventionniste et d’ingérence dans plusieurs parties du monde, l’administration Bush n’a suscité que tensions, actes terroristes, guerres et crises diplomatiques. Les Américains et le monde entier avaient besoin d’une bouffée d’air frais.
Le jeune Sénateur d’Illinois, fils d’un immigrant Kenyan et d’une blanche américaine du Kansas, a connu une fulgurante ascension. Ancien élève de la célèbre école de droit de l’Université Harvard, Barack Obama est devenu assez facilement par son style, sa fraîcheur, son discours décapant, sa couleur métissée, l’emblème de l’avenir de la société américaine auprès de plusieurs démocrates et républicains. Afro-américain, fils d’une famille reconstituée, ayant vécu en Indonésie, il représente une chance inouïe pour l’émergence d’un monde plus pacifique, marqué par le dialogue, la compréhension de la diversité et le respect des droits humains. L’aventure de ce jeune Afro-américain rappelle avec quelques nuances certes, l’aventure de Joseph, fils de Jacob, racontée dans l’Ancien Testament lors d’une crise alimentaire. Vendu par ses frères aux Ismaélites, il devint esclave au service du roi d’Égypte; puis il gravit les échelons jusqu’au titre de vice-roi. Faut-il y voir un signe de Dieu pour autant? Certains Américains le croient mordicus!
Barack Obama a ravi la majorité des électeurs américains. Il reste toutefois que 46% d’entre eux ne l’ont pas choisi pour diriger le pays. Après l’euphorie, le nouvel élu aura une tâche majeure de réconciliation nationale. Sans minimiser les talents de cet homme hors du commun, les contextes américain et international ont, sans équivoque, favorisé l’élection du nouveau venu à la Maison Blanche. Comme nous le savons tous, l’élection de Barack Obama fait suite à un régime politique de huit ans d’impopularité et d’une crise financière sans commune mesure. C’est un pays au bord du gouffre dont le jeune président dirigera les destinées. Il aura besoin de tous les talents qu’on lui reconnaît. Ce jeune Afro-américain aura certes écrit une page d’histoire, mais le livre ne se termine pas là. Son slogan de campagne était: «Oui, nous le pouvons!» Il aura un mandat de quatre ans pour soulever l’enthousiasme des plus récalcitrants, remettre l’économie sur les rails et redorer l’emblème américain sur la scène internationale. Tout est une question de confiance Monsieur le Président. Bonne chance!
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9 commentaires:
J'ai beaucoup aime votre article sur Obama. Oui il arrive a un moment ou le monde a besoin d'un leader qui rassemble la majorite qui veut la paix sur la terre et encourager le travail a la sueur de son front et arreter l'hypocrisie et le vantardisme.
Obama pour moi n'est pas vraiment l'exemple d'un Afro-Americain, comme vous l'avez dit, il est le fils d'un immigrant Kenyan donc premiere generation de metisse qui n'a pas souffert d'esclavage, donc son ADN ne contient ni la haine ni l'humiliation ni les souffrances qu'ont vecu les noirs d'Amerique. De plus, Obama n'a pas vecu longtemps en Indonesie pour qu'il soit vraiment imbibe de la culture de l'Indonesie.
Pour moi Obama est un Americain en premier car sa grand mere et grand pere l'ont eleve et lui ont insufle les principes chretiens et nord americains. Il est africain - kenyen par son nom et par sa couleur il ne peut pas le nier. Il l'accepte et se sent bien en tant que cela. Son pere venait d'une famille keniyenne privilegiee, donc dans son sang il y a de la noblesse et de la grandeur. Il est dit que son pere avait beaucoup de charisme et le monde l'ecoutait parler. Ma grand mere me repeter mon enfant on est riche, non pas de ce qu'on possede dans le monde, mais on est riche de nos valeurs et nos principes par lesquels nous vivons tous les jours. La richesse materielle vient et s'en va, mais la richesse de nos valeurs et principes personne ne peut nous la prendre, elle demeure pour toujours.
Que Dieu benisse Obama, et arrete les mauvaises langues qui ne prennent pas en consideration le cote et l'influence maternelle. Il faut leur rappeler que dans la bible, Abraham lui aussi donnait la priorite a la mere dans l'affirmation de l'identite de l'enfant et non pas au pere... Les enfants des juifs sont consideres juifs si seulement leur mere etait juive... (cela vient de loin, voir l'enfant de Agar, Ismail et ses descendants ...et Sara et son fils Isaac et ses descendants qui sont eux consideres juifs).
Voila juste un peu d'idees pour poursuivre notre meditation.
Merci de m'avoir lu.
Amira
Une fervente auditrice de Radio Ville-Marie.
(Yvan Lavoie, journaliste) Au travail médias ! Ce n'est pas évident de gouverner au XXIe s. Nos gouvernements ont la responsabilité de redistribuer la richesse. Et ils sont souvent impuissants.
Les dossiers sont complexes lutte au terrorisme, déficit des banques ''surprêteuses'' et effets d'entraînement. Obama ne fera pas de miracles. Ne sortira pas d'Afghanistan de sitôt. Est lié à des forces économiques puissantes et ''contrôlantes''
Reste que les vrais changements passent par la voix des médias souvent édentés. Je rencontre une foule d'hommes d'affaires qui dénoncent la brutalité d'un capitalisme de plus en plus sauvage qui ne pense qu'aux technique de profits et profits.
Ainsi aucun média ne dénonce la montée graduelle des prix du gaz. Personnes pour hurler contre la montée des prix des aliments liés à la hausse des coût du pétrole qui a pourtant baissé de 1,45 à 96 cents.
On vent la farine 2 fois plus cher. Même chose avec l'huile, le prix de la viande augmente etc. Les grands profitent de ce momentum de la hausse et ne reviennent pas en arrière. Les petits croulent: 37% des restaurateurs en faillites au Québec. Bientôt les familles ne pourront plus payer l'alimentation saine Qui n'a pas vu une simple tomate à 3$, 4$ et même 5$ ?
Les propriétaire de maison montent de coût des loyers à tous les ans. La régie les laisse augmenter avec un code coulée dans le béton . Ils paient leurs maisons à loyers et enregistreront des profits toujours plus grands. D'ici 20 ans un loyer 4 et demie passera à près de 1000$.
On laisse trop les compagnies engranger un système de profits abusifs qui augmentent lorsqu'ils ont et '' créent '' le monopole. Suffit-il de voir la recherche de controle de nos vie pas les compagnie de téléphones et câbles. Des compagnies de meubles électroniques créent des système d'achat à crédit, ou un seul oubli de payer cache une augmentation des intérêt èa 18% etc.
Les cartes de crédits ont des taux d'intérêts scandaleux. Les société de prêts engagent des gens pour 55 ans de paiement. Pure folie. Et la liste est longue ! Les gouvernements ont des intérêts et hésitent à réglementer.
Le monde est complexe. ''Un seul peut bien peu''. Mais les medias doivent se donner une vocation de chien de garde, dénoncer, travailler des dossiers, changer les mode d'exploitation d'un système qui abuse. La preuve on en paie la note aujourd'hui! 7-11-08
(Jeanne Libert) Quel événement historique ! Je suis convaincue que l’on ne verra plus les Etats-Unis de la même façon. 7-11-08
(Royal Lesieur) L’impossible est arrivé ! Je vous félicite pour votre texte bien équilibré. Vous savez parler avec le cœur mais avec la raison aussi. Il faut continuer de nous éveiller aux questions fondamentales. 8-11-08
(Serge Corntois) J’ai suivi cette élection au complet ! Je n’en crois pas mes yeux. Qui aurait dit qu’un Afro-américain serait à la tête du plus puissant pays du monde. Martin Luter King doit sourire de là-haut. Espérons que les rêves de tous ceux qui ont cru en lui se réaliseront. 8-11-08
(Luc Salvas) Bravo ! Bravo ! Je crois que le monde va changer ! 8-11-08
(Marcel Lachapelle) Ce fut très excitant. J’avais hâte de voir les résultats finaux. C’est renversant. Je ne sais pas comment la transition va se faire. Moi, j’aurais crainte pour la vie d’Obama. Il aura sans doute une garde du corps très rapprochée. Les Etats-Unis sont capables de tout ! Le passé est garant de l’avenir ! 9-11-08
(Lyne Tremblay) C’est fantastique ! Je tiens à vous féliciter pour vos articles qui sont toujours inspirants et qui tiennent la route. On ne s’ennuie pas avec vous. Merci pour tout et vive Barack Obama. 10-11-08
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