24 décembre 2008 - Voilà Noël, la plus belle des nuits! Dans une étable obscure naît un enfant d’une vierge appelée Marie, selon les dires de l’Écriture sainte. Lorsque l’on regarde dans le rétroviseur de nos vies, nous découvrons tant de souvenirs bercés par des chants inspirés et de circonstance. Ces chants nous habitent, nous font déboucher sur quelque chose de plus grand. Chantons Noël, chantons-le sur tous les tons et dans toutes les langues, car c’est l’amour qui s’ouvre généreusement à chacun de nous. La vie de la province a bien changé depuis la Révolution tranquille, mais c’est toujours le même Noël qui se présente à nous sous des accents différents, des airs nouveaux et des défis et des appels autres. Nous ne ferons jamais disparaître de la surface de la terre cet événement plus de deux fois millénaire. Sans cette fête, la terre ne serait plus la même. Il en est de même pour nous et pour notre vivre ensemble.
C’est vrai que Noël, ce n’est pas ordinaire! Qui aurait dit que l’histoire d’un petit enfant né au hasard du chemin, dans une humble mangeoire, allait changer la face de la terre à jamais. Dans des milliers d’églises et de chapelles, il y aura des gens qui feront revivre en gestes et en paroles cette fabuleuse histoire de la nativité, la crèche vivante quoi! Je me rappelle qu’en décembre 1991, je m’étais rendu assister à la représentation de cette fameuse crèche vivante établie à l’époque et cela pendant plusieurs années dans le Vieux-Port de Montréal. Il faisait un froid de canard ce jour-là et on pouvait déguster, fort heureusement, pour un modique don un bouillon chaud. Les profits réalisés par cette initiative étaient versés à l’Accueil Bonneau de Montréal. Tout y était mes amis, même le dromadaire!
Mais ce que je me souviens le plus, c’est la foule entassée dans le métro en ce dimanche matin. Il y avait des gens de toutes les nationalités qui convergeaient vers la basse-ville. Tout à coup, je remarquai un jeune enfant d’à peine dix ans qui trépignait d’impatience et qui ne cessait de tirer sur le manteau de sa maman qui devenait de plus en plus exaspérée. Elle avait beau lui dire d’arrêter, il se débattait de plus en plus bruyamment. Il disait à répétition: «Maman, est-ce qu’on arrive!» « Mais oui, patience! » de rétorquer la mère un peu gênée par l’attitude du fiston. Et le petit garçon reprit de plus en plus belle et de plus en plus fort. De sa petite figure devenue toute rouge, cette phrase sortit de sa bouche et retentit dans tout le train du métro qui entrait à vive allure dans la station Champs-de-Mars: « Maman… mais il est où Jésus? » Et ce fut un grand silence, rompu par le seul bruit des rails! Le métro s’arrêta et la foule s’engouffra rapidement dans les corridors bétonnés menant à la sortie.
«Mais il est où Jésus?» s’exclama ce bambin. Sans mesurer toute la portée de son cri assez strident merci, notre petit bonhomme venait de susciter toute une question sur la place publique. Qui a dit que la vérité sortait de la bouche des enfants? Je vois encore tous ces visages se tourner vers lui, certains avec le sourire, d’autres intrigués. S’il y a une question toujours d’actualité, c’est bien celle-là. La nuit de Noël nous replonge en plein cœur du mystère de la vie et de son Créateur. Jésus est-il vraiment le Messie, Fils de Dieu?
Depuis la première crèche vivante à Bethléem, des milliards d’hommes et de femmes ont suivi sans cesse cette étoile qui brille au cœur du monde depuis plus de deux mille ans. Il est vrai que cela n’a pas empêché la dure souffrance, les inégalités, la violence gratuite, les guerres de toutes sortes. Mais pour bien des hommes et des femmes de bonne volonté, cela a donné un sens à leur vie, à leur combat. Dans ce monde éblouissant de prouesses scientifiques et d’avancées technologiques spectaculaires, nous restons confrontés à l’inévitable passage des ans et aux questions de sens. La vie a-t-elle vraiment un sens pour chacun de nous? En m’inclinant devant la crèche en cette sainte nuit, je ne pourrai jamais oublier le cri strident de mon petit bonhomme du métro, ni ceux de millions de personnes de par le monde qui doutent, luttent et espèrent.
La nuit de Noël, c’est celle de l’Espérance qui ne meurt pas. Cette force incroyable, cet amour inépuisable qui nous permet à chaque jour de rester debout, de soulever chaque matin nos pas et de marcher dans la lumière vers ceux et celles qui attendent de nous des gestes porteurs de sens et de vie. En cette nuit 2008, il y a, comme le dit si bien la chanson, une étoile pour chacun de nous. Ne t’inquiète pas trop, il y a un chemin pour ton cœur endolori, pour tes rêves les plus fous. Oui, il y a une route qui mène au bonheur, elle prend certes parfois des chemins tortueux, des détours imprévus, mais elle est là dans ton cœur.
En cette nuit de l’avènement, j’ose adresser une humble prière, faites de même si jamais le cœur vous en dit. Peu importe ce que vous exprimer, quelqu’un vous entendra, c’est certain! Un jeune homme me dit un jour: «Dieu ne donne que trois réponses à la prière.» «Trois seulement?» lui dis-je? Les yeux lumineux, le jeune homme me regarda avec bonté et me répondit avec un large sourire: «La première réponse: oui; la seconde : pas encore; la troisième : j’ai quelque chose de mieux pour toi!» Cette nuit a quelque chose de mieux pour nous. Noël est là pour chacun d’entre nous. Ouvrons grandes les portes de notre cœur pour laisser entrer le sourire d’un enfant, les yeux mouillés d’une maman, la main tendue d’un vieillard, l’étoile éblouissante de la nuit. Noël, c’est pour tout le monde!
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C’est vrai que Noël, ce n’est pas ordinaire! Qui aurait dit que l’histoire d’un petit enfant né au hasard du chemin, dans une humble mangeoire, allait changer la face de la terre à jamais. Dans des milliers d’églises et de chapelles, il y aura des gens qui feront revivre en gestes et en paroles cette fabuleuse histoire de la nativité, la crèche vivante quoi! Je me rappelle qu’en décembre 1991, je m’étais rendu assister à la représentation de cette fameuse crèche vivante établie à l’époque et cela pendant plusieurs années dans le Vieux-Port de Montréal. Il faisait un froid de canard ce jour-là et on pouvait déguster, fort heureusement, pour un modique don un bouillon chaud. Les profits réalisés par cette initiative étaient versés à l’Accueil Bonneau de Montréal. Tout y était mes amis, même le dromadaire!
Mais ce que je me souviens le plus, c’est la foule entassée dans le métro en ce dimanche matin. Il y avait des gens de toutes les nationalités qui convergeaient vers la basse-ville. Tout à coup, je remarquai un jeune enfant d’à peine dix ans qui trépignait d’impatience et qui ne cessait de tirer sur le manteau de sa maman qui devenait de plus en plus exaspérée. Elle avait beau lui dire d’arrêter, il se débattait de plus en plus bruyamment. Il disait à répétition: «Maman, est-ce qu’on arrive!» « Mais oui, patience! » de rétorquer la mère un peu gênée par l’attitude du fiston. Et le petit garçon reprit de plus en plus belle et de plus en plus fort. De sa petite figure devenue toute rouge, cette phrase sortit de sa bouche et retentit dans tout le train du métro qui entrait à vive allure dans la station Champs-de-Mars: « Maman… mais il est où Jésus? » Et ce fut un grand silence, rompu par le seul bruit des rails! Le métro s’arrêta et la foule s’engouffra rapidement dans les corridors bétonnés menant à la sortie.
«Mais il est où Jésus?» s’exclama ce bambin. Sans mesurer toute la portée de son cri assez strident merci, notre petit bonhomme venait de susciter toute une question sur la place publique. Qui a dit que la vérité sortait de la bouche des enfants? Je vois encore tous ces visages se tourner vers lui, certains avec le sourire, d’autres intrigués. S’il y a une question toujours d’actualité, c’est bien celle-là. La nuit de Noël nous replonge en plein cœur du mystère de la vie et de son Créateur. Jésus est-il vraiment le Messie, Fils de Dieu?
Depuis la première crèche vivante à Bethléem, des milliards d’hommes et de femmes ont suivi sans cesse cette étoile qui brille au cœur du monde depuis plus de deux mille ans. Il est vrai que cela n’a pas empêché la dure souffrance, les inégalités, la violence gratuite, les guerres de toutes sortes. Mais pour bien des hommes et des femmes de bonne volonté, cela a donné un sens à leur vie, à leur combat. Dans ce monde éblouissant de prouesses scientifiques et d’avancées technologiques spectaculaires, nous restons confrontés à l’inévitable passage des ans et aux questions de sens. La vie a-t-elle vraiment un sens pour chacun de nous? En m’inclinant devant la crèche en cette sainte nuit, je ne pourrai jamais oublier le cri strident de mon petit bonhomme du métro, ni ceux de millions de personnes de par le monde qui doutent, luttent et espèrent.
La nuit de Noël, c’est celle de l’Espérance qui ne meurt pas. Cette force incroyable, cet amour inépuisable qui nous permet à chaque jour de rester debout, de soulever chaque matin nos pas et de marcher dans la lumière vers ceux et celles qui attendent de nous des gestes porteurs de sens et de vie. En cette nuit 2008, il y a, comme le dit si bien la chanson, une étoile pour chacun de nous. Ne t’inquiète pas trop, il y a un chemin pour ton cœur endolori, pour tes rêves les plus fous. Oui, il y a une route qui mène au bonheur, elle prend certes parfois des chemins tortueux, des détours imprévus, mais elle est là dans ton cœur.
En cette nuit de l’avènement, j’ose adresser une humble prière, faites de même si jamais le cœur vous en dit. Peu importe ce que vous exprimer, quelqu’un vous entendra, c’est certain! Un jeune homme me dit un jour: «Dieu ne donne que trois réponses à la prière.» «Trois seulement?» lui dis-je? Les yeux lumineux, le jeune homme me regarda avec bonté et me répondit avec un large sourire: «La première réponse: oui; la seconde : pas encore; la troisième : j’ai quelque chose de mieux pour toi!» Cette nuit a quelque chose de mieux pour nous. Noël est là pour chacun d’entre nous. Ouvrons grandes les portes de notre cœur pour laisser entrer le sourire d’un enfant, les yeux mouillés d’une maman, la main tendue d’un vieillard, l’étoile éblouissante de la nuit. Noël, c’est pour tout le monde!
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14 commentaires:
(Sophie, Jacques, Marie Agnes, Annie et Simone) Bonjour Jean-Guy ROY, Vos cousins français de St Maurice vous souhaitent un joyeux Noël, comme vous le décrivez : fragile, simple en acceptant d'être bousculé dans la façon de voir et de comprendre la vie !!! Je vous cite : "Disons-le, c’est la fête de l’Enfant qui vient dans toute sa fragilité et sa simplicité bousculer quelque peu nos façons de voir et de comprendre la vie. "
C'est Noël aussi pour les aînés. Mais peut-être que les aînés que nous sommes sont un peu paresseux ? ! ? ! Si nos enfants sont désabusés ne sommes nous pas un peu responsables de ne pas être assez optimistes et joyeux, de ne pas assez dire MERCI .... d'en demander plus à nos enfants, à l'état, à l'argent, au Père Noël ... En ce qui nous concerne dans notre petit village (570 habitants) MERCI aux habitants d'être si ouverts et organisés en 15 associations culturelles, sportives, de solidarité pour grands et petits !!!
MERCI au village de nous avoir permis de créer cette association de "création de liens via Internet ...
MERCI à RIAQ de nous avoir permis d'avoir un pont transatlantique vers vous cousins du Québec ... Vous nous avez aussi permis de grandir un peu par vos conseils et votre amitié.
MERCI pour ce que nous ferons ensemble en 2009 .... vous, très grands, nous tout petit. Bon Noël avec le rêve de développer des échanges puis en "vrai" Nous vous attendons, il fait bon vivre aussi dans le Brionnais. Plein de becs pour vous et votre équipe. Réseau InterGeneration Via Internet (RIGVI 71) F-71740 - St Maurice les Chateauneuf – France (24-12-08)
(Diane Lemieux) Joyeux Noël DG! J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre texte de ce matin : ‘’Il y a une étoile…’’ C’est un beau cadeau en cette veille de Noël! Merci pour vos belles réflexions! (24-12-08)
(Alain Nantel) Merci pour les mots qui donnent sens, qui sont pertinents et si ressourçants . 28-12-08
(Paul Montero) Merci aussi pour la composition « Il y a une étoile… » Je l’ai beaucoup aimée. Et oui, je suis certain qu’il y a une étoile pour chacun de nous. 27-12-08
(Rémy Pinette) C'est toujours plaisant d'avoir des petites pensées comme ça d’une personne qui compte et pour qui j'ai de l'admiration!! 27-12-08
(Francis Ducharme J'ai bien apprécié votre article encore une fois! Touchant et profond... 27-12-08
(Serge Toupin) Merci pour (..) ton blogue du 24 décembre. À travers cet écrit et tous les autres, c'est ton coeur et ce qui l'habite que tu livres au monde. Bonne continuation! (27-12-08)
(Lise Simard) Merveilleux texte. Je l’ai médité au cours de la journée de Noël. Bravo! 26-12-08
(Philippe Foley) Merci pour ce beau message. Je vous souhaite de belles fêtes remplient d'amour et de sincérité. J'ai lu votre article qui était bien inspirant. Merci pour ce beau partage. 26-12-08
(Paul Canuel) Félicitations! C’est remarquable! Je vous découvre. C’est bon! 26-12-08
(Serge Trudel) Merci pour ce beau texte inspirant. 26-12-08
(André Cloutier) Je viens de faire une belle lecture... Merci ! Pour entretenir un blogue, il faut être prolifique... bravo! 26-12-08
Je suis émue à chaque fois que je vous lis comme si vous déposiez un inestimable bijou dans l'écrin de mon âme. Merci d'être là, parmi nous, avec toute vos réflexions et votre sage lucidité qui éclaire tellement bien le chemin. Ginette Guilbeault 24-12-08
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