27 mars 2009 - Le mois d’avril nous ouvre grand ses bras! Tout autour de nous annonce le réveil éclatant de la nature. Ça se sent, ça se voit, ça s’entend! Place au temps doux et adieu enfin aux lourds paletots d’hiver! Il fait bon ces jours-ci de marcher sous les chauds rayons du soleil, d’entendre les gazouillis des oiseaux et de voir le paysage se transformer au fil des semaines. La vie renaît et se manifeste en nous en mettant plein la vue. On se sent revigoré! Avec la fonte des neiges apparaît immanquablement les désagréables saletés accumulées durant l’hiver. Ce qui conduit à en rabattre un peu, mes amis. Rien n’est parfait en ce monde. Un peu partout les équipes des Travaux publics des municipalités entameront l’opération «remise en beauté». C’est le temps du grand nettoyage.
Cette vaste opération de nettoyage se fait un peu partout à travers la province. C’est aussi une activité citoyenne où chacun d’entre nous est invité à collaborer, à faire sa part en entreprenant même le grand ménage dans ses propres affaires. C’est souvent l’occasion de se débarrasser de vêtements usés et démodés, de vieux meubles défraîchis et fatigués, de journaux jaunis accumulés depuis des mois et devenus malodorants et j’en passe. C’est fou ce qu’on peut trouver lorsque l’on se lance dans une telle opération. Il n’est pas rare d’apercevoir encore de vieux sapins de Noël sur le bord des trottoirs. J’en ai vu deux la semaine dernière. On peut voir de tout lors de la collecte des ordures. Plusieurs badauds trouvent plaisir à fouiller dans les objets laissés en vrac au bord des trottoirs dans l’espoir de dénicher une trouvaille inédite. C’est sans doute l’un des fruits de notre société de surconsommation.
Ces jours-ci, il ne faut surtout pas manquer l’arrivée massive et impressionnante des volées d’oiseaux migrateurs. Cela vaut le détour, car c’est tout un spectacle! Ces derniers se déplacent souvent pour la reproduction et pour suivre la température favorable. Ils ont effectué beaucoup plus de voyages dans le Sud que nous! Le spectacle le plus émouvant demeure sans contredit celui des outardes ou bernaches du Canada. Oiseaux migrateurs bien connus, nous le savons bien, ils se déplacent en V pour profiter du mouvement ascensionnel causé par les battements d’ailes de l’ensemble de la volée; l’oie du devant, encouragée par le cri des autres, combat énergiquement la résistance de l’air. Quand l’oie de tête est fatiguée, une autre prend sa place et ils changent ainsi de positions, car l’oie de tête travaille plus que celles qui suivent. Quel instinct, quelle solidarité!
L’immense territoire de 1 667 441 Km carrés du Québec peut s’enorgueillir d’une faune exceptionnelle. Le réveil du printemps nous permet de redécouvrir cette fabuleuse richesse insoupçonnée. Une multitude d’animaux peuplent les vastes plaines et forêts de chez nous, alors que le million de lacs et les 130 000 cours d’eau regorgent en abondance de poissons et d’animaux aquatiques. Saviez-vous que la faune québécoise compte plus de 650 espèces animales dont 200 espèces de poissons, 20 espèces d’amphibiens, 15 espèces de reptiles, 90 espèces de mammifères, 325 espèces d’oiseaux sans compter les 25 000 espèces d’insectes. Tout un monde qui grouille!
Avec ses 757 000 Km carrés de forêt, soit 2% des forêts mondiales, le Québec est un paradis terrestre à bien des égards. Depuis quelques décennies, la cause environnementale est devenue un enjeu crucial. L’avenir de notre territoire, mais aussi de la planète sont menacés. C’est une question de survie! On parle de plus en plus de biodiversité, réalité toutefois difficile à cerner pour les profanes que nous sommes. La biodiversité, ou diversité biologique, se définit par la variété des formes du vivant et celle des écosystèmes dans lesquels on retrouve les organismes vivants. Voyez, cela semble devenir complexe!
Cette biodiversité est essentielle non seulement en raison de sa valeur intrinsèque, mais aussi pour ce qu’elle nous fournit quotidiennement. Que l’on pense à l’air pur, à l’eau propre, des composés de nouveaux médicaments et des semences pour les nouvelles cultures. La perte d’espèces ou le changement dans la composition des espèces peuvent menacer la santé des écosystèmes et avoir un effet direct sur notre durabilité économique et socioculturelle. En fait, tout se tient dans la nature!
En ce début de printemps où le mois d’avril se fait proche, le dégel se poursuit allègrement et tout reprend vie. D’autre part, en cette période de réveil, les nouvelles économiques ne sont pas aussi réjouissantes. La valse des milliards se poursuit à vive allure, mais l’ingrédient essentiel n’est toujours pas au rendez-vous, la confiance! Il est difficile de faire son nid en ce printemps dans une économie marquée par la fraude, la corruption, l’instabilité. Quand l’incertitude règne, on reste tranquille, on protège au mieux le butin que l’on possède et que l’on a durement gagné. Gaston Bachelard disait : « L’oiseau construirait-il son nid s’il n’avait son instinct de confiance au monde? » À quelque part, la si belle nature qui s’éveille nous donne d’admirables leçons de vie. Encore faut-il en prendre conscience!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
Cette vaste opération de nettoyage se fait un peu partout à travers la province. C’est aussi une activité citoyenne où chacun d’entre nous est invité à collaborer, à faire sa part en entreprenant même le grand ménage dans ses propres affaires. C’est souvent l’occasion de se débarrasser de vêtements usés et démodés, de vieux meubles défraîchis et fatigués, de journaux jaunis accumulés depuis des mois et devenus malodorants et j’en passe. C’est fou ce qu’on peut trouver lorsque l’on se lance dans une telle opération. Il n’est pas rare d’apercevoir encore de vieux sapins de Noël sur le bord des trottoirs. J’en ai vu deux la semaine dernière. On peut voir de tout lors de la collecte des ordures. Plusieurs badauds trouvent plaisir à fouiller dans les objets laissés en vrac au bord des trottoirs dans l’espoir de dénicher une trouvaille inédite. C’est sans doute l’un des fruits de notre société de surconsommation.
Ces jours-ci, il ne faut surtout pas manquer l’arrivée massive et impressionnante des volées d’oiseaux migrateurs. Cela vaut le détour, car c’est tout un spectacle! Ces derniers se déplacent souvent pour la reproduction et pour suivre la température favorable. Ils ont effectué beaucoup plus de voyages dans le Sud que nous! Le spectacle le plus émouvant demeure sans contredit celui des outardes ou bernaches du Canada. Oiseaux migrateurs bien connus, nous le savons bien, ils se déplacent en V pour profiter du mouvement ascensionnel causé par les battements d’ailes de l’ensemble de la volée; l’oie du devant, encouragée par le cri des autres, combat énergiquement la résistance de l’air. Quand l’oie de tête est fatiguée, une autre prend sa place et ils changent ainsi de positions, car l’oie de tête travaille plus que celles qui suivent. Quel instinct, quelle solidarité!
L’immense territoire de 1 667 441 Km carrés du Québec peut s’enorgueillir d’une faune exceptionnelle. Le réveil du printemps nous permet de redécouvrir cette fabuleuse richesse insoupçonnée. Une multitude d’animaux peuplent les vastes plaines et forêts de chez nous, alors que le million de lacs et les 130 000 cours d’eau regorgent en abondance de poissons et d’animaux aquatiques. Saviez-vous que la faune québécoise compte plus de 650 espèces animales dont 200 espèces de poissons, 20 espèces d’amphibiens, 15 espèces de reptiles, 90 espèces de mammifères, 325 espèces d’oiseaux sans compter les 25 000 espèces d’insectes. Tout un monde qui grouille!
Avec ses 757 000 Km carrés de forêt, soit 2% des forêts mondiales, le Québec est un paradis terrestre à bien des égards. Depuis quelques décennies, la cause environnementale est devenue un enjeu crucial. L’avenir de notre territoire, mais aussi de la planète sont menacés. C’est une question de survie! On parle de plus en plus de biodiversité, réalité toutefois difficile à cerner pour les profanes que nous sommes. La biodiversité, ou diversité biologique, se définit par la variété des formes du vivant et celle des écosystèmes dans lesquels on retrouve les organismes vivants. Voyez, cela semble devenir complexe!
Cette biodiversité est essentielle non seulement en raison de sa valeur intrinsèque, mais aussi pour ce qu’elle nous fournit quotidiennement. Que l’on pense à l’air pur, à l’eau propre, des composés de nouveaux médicaments et des semences pour les nouvelles cultures. La perte d’espèces ou le changement dans la composition des espèces peuvent menacer la santé des écosystèmes et avoir un effet direct sur notre durabilité économique et socioculturelle. En fait, tout se tient dans la nature!
En ce début de printemps où le mois d’avril se fait proche, le dégel se poursuit allègrement et tout reprend vie. D’autre part, en cette période de réveil, les nouvelles économiques ne sont pas aussi réjouissantes. La valse des milliards se poursuit à vive allure, mais l’ingrédient essentiel n’est toujours pas au rendez-vous, la confiance! Il est difficile de faire son nid en ce printemps dans une économie marquée par la fraude, la corruption, l’instabilité. Quand l’incertitude règne, on reste tranquille, on protège au mieux le butin que l’on possède et que l’on a durement gagné. Gaston Bachelard disait : « L’oiseau construirait-il son nid s’il n’avait son instinct de confiance au monde? » À quelque part, la si belle nature qui s’éveille nous donne d’admirables leçons de vie. Encore faut-il en prendre conscience!
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2 commentaires:
(Luc Patenaude) Une belle réflexion citoyenne 27-3-09
(Pauline Chanteclerc) C’est tellement vrai que l’on a du ménage à faire en soi et autour de soi. Le Carême est une bonne occasion de le faire. On prend peu de temps pour faire le point dans nos vies. Merci. 27-3-09
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