15 novembre 2007 - Des livres pour tous les goûts! Grand événement annuel, le Salon du livre de Montréal 2007 a ouvert ses portes ce mercredi 14 novembre. Nous en aurons encore plein la vue cette année et nous serons tentés par les milliers de bouquins qui s’offrent à nous. Dire qu’il y a quelques années, devant l’apparition d’Internet, plusieurs prédisaient la mort du livre. En ce 30e anniversaire, ce salon est devenu un incontournable de l’automne avec ses 1450 romanciers, poètes, essayistes, illustrateurs et bébéistes. C’est la passion du livre qui se manifeste dans toute sa créativité, le goût de rencontrer les auteurs de chez nous et d’ailleurs, la joie de dénicher quelques trouvailles qui occuperont de douces soirées d’hiver. Lire, pour le plaisir!
Imaginez, il se publie pas moins de 4000 livres au Québec par année! C’est incroyable! Ceux qui diront que le livre est en perte de vitesse, se mettent le doigt dans l’œil! La journaliste et auteure Micheline Lachance préside, pour une troisième année consécutive, cette 30e édition du Salon avec autant de conviction et d’enthousiasme. Elle affirmait dans son message inaugural: «Il y a 30 ans, au premier Salon du livre de Montréal, un jeune auteur prometteur du nom de Yves Beauchemin déclarait: «Ce ne sont pas des bourses et des subventions que l’écrivain recherche, ce sont des lecteurs.» Depuis trente ans, le Salon du livre de Montréal a bien rempli son rôle de promoteur du livre auprès des jeunes et des adultes. L’an dernier, plus de 123, 000 visiteurs ont envahi la Place Bonaventure pour assouvir leur passion de la lecture et leur curiosité bien légitime. Le Salon est sans contredit un lieu de sensibilisation et de promotion de la lecture auprès des écoliers qui viennent en très grand nombre explorer ce monde fascinant. Par les temps qui courent, ils en ont bien besoin ces jeunes! Un livre, c’est tout un monde à découvrir!
En cette période, où nous nous interrogeons sur l’avenir du français et de sa qualité sur cette terre d’Amérique, cette foire du livre est un formidable outil de diffusion de notre culture et de notre langue. Le plus important carrefour littéraire francophone des Amériques nous accorde cette année une journée de plus pour bouquiner, soit six jours. Il est des livres qu’il faut lire, des livres qui nous changent, des livres que l’on relit pour le plaisir. Ce grand rendez-vous est une occasion privilégiée pour s’interroger à nouveau sur la situation du livre, la vie de nos auteurs, la place qu’occupe la lecture dans notre société.
Selon la Fondation pour l’alphabétisation, 49% des Québécois ont de la difficulté à lire. Des élèves gravissent les échelons, mais arrivent souvent au secondaire sans savoir lire correctement. On le redit d’année en année, la province connaît un taux effarant de décrochage scolaire. Une situation inacceptable! Écoutez, nous ne sommes pas dans un pays du Tiers-monde après tout! Dans une société moderne comme la nôtre, comment se fait-il que tant de jeunes ne savent pas lire? ne savent pas écrire correctement?
Tout se tient en éducation. La lecture est un atout indispensable pour la réussite scolaire des enfants et des jeunes. Un des rôles importants du personnel enseignant, est de susciter le goût de lire. La lecture, c’est une fenêtre grande ouverte sur la connaissance, l’aventure et le monde. Selon les données recueillies périodiquement, nous constatons que les jeunes du Québec ne lisent pas suffisamment. La lecture, c’est comme toute chose; plus nous la pratiquons, plus nous développons nos habiletés et plus le plaisir de lire s’accroît. Il est certain que les jeux vidéo et l’ordinateur semblent beaucoup plus attrayants que les pages d’un gros bouquin sans image. On ne le dira jamais assez, la lecture est à la base de la réussite.
À l’école, des efforts importants sont déployés, mais c’est encore bien insuffisant! D’ici 2009, le ministère de l’Éducation et les commissions scolaires auront investi 15 millions de dollars afin de continuer à développer les collections des bibliothèques scolaires. La ville de Montréal vient d’annoncer ces jours-ci d’importantes sommes pour les bibliothèques publiques. Des gestes plus que louables, mais il est aussi du ressort des parents de favoriser la lecture. Chez moi, il y a toujours eu la présence de livres et de revues à la maison. Dès mon adolescence, j’étais abonné à la bibliothèque municipale; j’aimais me promener dans les rangées et regarder les titres. Encore aujourd’hui, j’aime toujours bouquiner dans les librairies pour connaître les nouvelles parutions, évidemment en surveillant mon porte-monnaie. La question du prix du livre en fait repousser plus d’un; malheureusement, les livres de qualité ne sont pas toujours abordables aux personnes à faible revenu.
Madame Lachance, porte-parole du Salon du livre, souligne que des questions récurrentes demeurent toujours au feuilleton des revendications: la défense du droit d’auteur, la politique du livre, le soutien de l’État aux écrivains et aux bibliothèques. En fait, à quoi bon publier des livres s’ils ne se lisent pas. On pourrait presque dire que le livre n’est pas. C’est la lecture qui le crée à travers des mots lus et relus. Derrière chaque livre se trouve un nom, une personne qui se livre et qui parfois nous délivre. Alors, tournons la page!
Imaginez, il se publie pas moins de 4000 livres au Québec par année! C’est incroyable! Ceux qui diront que le livre est en perte de vitesse, se mettent le doigt dans l’œil! La journaliste et auteure Micheline Lachance préside, pour une troisième année consécutive, cette 30e édition du Salon avec autant de conviction et d’enthousiasme. Elle affirmait dans son message inaugural: «Il y a 30 ans, au premier Salon du livre de Montréal, un jeune auteur prometteur du nom de Yves Beauchemin déclarait: «Ce ne sont pas des bourses et des subventions que l’écrivain recherche, ce sont des lecteurs.» Depuis trente ans, le Salon du livre de Montréal a bien rempli son rôle de promoteur du livre auprès des jeunes et des adultes. L’an dernier, plus de 123, 000 visiteurs ont envahi la Place Bonaventure pour assouvir leur passion de la lecture et leur curiosité bien légitime. Le Salon est sans contredit un lieu de sensibilisation et de promotion de la lecture auprès des écoliers qui viennent en très grand nombre explorer ce monde fascinant. Par les temps qui courent, ils en ont bien besoin ces jeunes! Un livre, c’est tout un monde à découvrir!
En cette période, où nous nous interrogeons sur l’avenir du français et de sa qualité sur cette terre d’Amérique, cette foire du livre est un formidable outil de diffusion de notre culture et de notre langue. Le plus important carrefour littéraire francophone des Amériques nous accorde cette année une journée de plus pour bouquiner, soit six jours. Il est des livres qu’il faut lire, des livres qui nous changent, des livres que l’on relit pour le plaisir. Ce grand rendez-vous est une occasion privilégiée pour s’interroger à nouveau sur la situation du livre, la vie de nos auteurs, la place qu’occupe la lecture dans notre société.
Selon la Fondation pour l’alphabétisation, 49% des Québécois ont de la difficulté à lire. Des élèves gravissent les échelons, mais arrivent souvent au secondaire sans savoir lire correctement. On le redit d’année en année, la province connaît un taux effarant de décrochage scolaire. Une situation inacceptable! Écoutez, nous ne sommes pas dans un pays du Tiers-monde après tout! Dans une société moderne comme la nôtre, comment se fait-il que tant de jeunes ne savent pas lire? ne savent pas écrire correctement?
Tout se tient en éducation. La lecture est un atout indispensable pour la réussite scolaire des enfants et des jeunes. Un des rôles importants du personnel enseignant, est de susciter le goût de lire. La lecture, c’est une fenêtre grande ouverte sur la connaissance, l’aventure et le monde. Selon les données recueillies périodiquement, nous constatons que les jeunes du Québec ne lisent pas suffisamment. La lecture, c’est comme toute chose; plus nous la pratiquons, plus nous développons nos habiletés et plus le plaisir de lire s’accroît. Il est certain que les jeux vidéo et l’ordinateur semblent beaucoup plus attrayants que les pages d’un gros bouquin sans image. On ne le dira jamais assez, la lecture est à la base de la réussite.
À l’école, des efforts importants sont déployés, mais c’est encore bien insuffisant! D’ici 2009, le ministère de l’Éducation et les commissions scolaires auront investi 15 millions de dollars afin de continuer à développer les collections des bibliothèques scolaires. La ville de Montréal vient d’annoncer ces jours-ci d’importantes sommes pour les bibliothèques publiques. Des gestes plus que louables, mais il est aussi du ressort des parents de favoriser la lecture. Chez moi, il y a toujours eu la présence de livres et de revues à la maison. Dès mon adolescence, j’étais abonné à la bibliothèque municipale; j’aimais me promener dans les rangées et regarder les titres. Encore aujourd’hui, j’aime toujours bouquiner dans les librairies pour connaître les nouvelles parutions, évidemment en surveillant mon porte-monnaie. La question du prix du livre en fait repousser plus d’un; malheureusement, les livres de qualité ne sont pas toujours abordables aux personnes à faible revenu.
Madame Lachance, porte-parole du Salon du livre, souligne que des questions récurrentes demeurent toujours au feuilleton des revendications: la défense du droit d’auteur, la politique du livre, le soutien de l’État aux écrivains et aux bibliothèques. En fait, à quoi bon publier des livres s’ils ne se lisent pas. On pourrait presque dire que le livre n’est pas. C’est la lecture qui le crée à travers des mots lus et relus. Derrière chaque livre se trouve un nom, une personne qui se livre et qui parfois nous délivre. Alors, tournons la page!
1 commentaire:
La lecture est à la base de tout. Si on veut que nos enfants sachent écrire, il faut leur apprendre à lire. Un ne va pas sans l’autre. Il est temps que le gouvernement fasse quelque chose pour la qualité du français dans nos écoles. Il y a trop de laxisme. Dans le temps des religieux, on apprenait le français correctement. Autre temps ! (D. L.)
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