14 novembre 2007 - La déprime, vous connaissez? Vous savez, il y a de ces jours où votre humeur devient irritable, où votre énergie ne peut suivre la cadence, où votre intérêt s’égare aisément, où votre motivation manque de stimuli. En fait, vous êtes à plat! Vous souffrez peut-être de dépression saisonnière mes amis. Pour un bon nombre de personnes vivant dans les régions nordiques et subissant le retour à l’heure d’hiver, les blues d’automne font leur apparition de façon cyclique. Environ 4% à 6% de la population en serait atteinte à divers degrés pendant les mois d’automne et d’hiver. Qu’en est-il au juste?
Les symptômes apparaissent généralement en octobre et s’accentuent au changement d’heure. Une de mes amies me disait la semaine dernière : «C’est drôle, je n’arrive plus à planifier mes journées, les choses toutes simples deviennent si complexes. Je n’ai plus d’énergie, je me traîne.» Ce sont des symptômes typiques de la dépression saisonnière ou «trouble affectif saisonnier». Quoique les causes soient obscures, les chercheurs et les professionnels de la santé croient que cette forme de dépression épisodique résulte d’un déséquilibre biochimique, impliquant la mélatonine et le manque de lumière provoqué par le raccourcissement des journées.
Généralement, les psychiatres considèrent qu’une personne souffre de cette forme de dépression lorsqu’elle présente au moins cinq des symptômes suivants d’une façon quotidienne pendant au moins deux semaines: humeur déprimée une grande partie de la journée, absence d’intérêt ou de plaisir pour les activités quotidiennes, perte ou augmentation du poids ou de l’appétit, insomnie ou sommeil excessif, agitation ou lenteur des mouvements, fatigue ou perte d’énergie, sentiments d’inutilité ou de culpabilité excessive, indécision ou difficulté à penser ou à se concentrer, intrusions récurrentes de pensées morbides ou suicidaires. L’une des caractéristiques de cette forme particulière de dépression est son aspect saisonnier qui se répète d’année en année. N’ayez crainte, on n’en meurt pas, mais si elle n’est pas soignée, elle peut engendrer des troubles majeurs de santé.
On traite cette forme de dépression par la psychothérapie, les antidépresseurs et la luminothérapie. L’on conseille une marche quotidienne de 30 minutes à la lumière du jour, de préférence le matin. On obtient d’excellents résultats rapidement par la luminothérapie. Il est facile de trouver des lampes dans des boutiques de santé ou pharmacies. Serait-ce une preuve que les astres et les changements de saison nous influencent? Sans être un fan de l’astrologie, je suis plutôt convaincu que l’univers, le climat et les saisons influencent notre comportement. L’être humain est lié à la nature sur le plan physiologique. C’est en été que le métabolisme du corps humain est le plus actif et demande beaucoup d’énergie.
Les chercheurs orientaux, surtout en médecine chinoise, ont développé une expertise millénaire en ce domaine. Selon eux, la plupart des maladies sont causées par les changements et la conversion des six airs vicieux: le vent, le froid, la chaleur, l’humidité, la sécheresse et le feu. L’adaptation au climat peut assurer une bonne santé. Les théories sur les relations entre les conditions climatiques et le comportement humain remontent à l’antiquité. La plupart des travaux publiés à ce jour montrent par exemple une relation significative entre la température et la criminalité. Le nombre de suicide augmente de janvier à juillet, les crimes contre la propriété se produisent davantage en hiver et ceux contre la personne en été. Demandez aux enseignants! Il est facile pour eux de sentir dans une classe qu’une tempête approche par le degré de turbulence des jeunes.
Il est en de même pour les espèces animales. Une soirée chaude et orageuse fera sortir une grande variété d’insectes, les chauves-souris, les hirondelles et de nombreux oiseaux. Le brouillard perturbe les grands mammifères, tandis qu’un redoux, même au cœur de l’hiver, fera apparaître certains amphibiens. Nous pourrions poursuivre par de multiples exemples aussi probants. Au Québec, nous sommes bien servis par la variété de nos saisons. Nous connaissons tous les joies et les difficultés relatives aux quatre saisons. Elles se succèdent et rythment la cadence de nos vies, influencent nos modes et nos comportements. Dans quelques semaines, l’automne cédera le pas à l’hiver que nous espérons voir le plus tard possible. Philippe Fabro disait: «La dépression, c’est le novembre de l’âme, le décembre du désir.» C’est fou ce que la lumière peut faire dans nos vies. Tout se défait et se dénoue sous la lumière. Si elle est capable d’amenuiser les blues de l’automne, elle peut sans aucun doute éclairer notre humble chemin! Si votre humeur irrite votre entourage, allez prendre l’air!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
Les symptômes apparaissent généralement en octobre et s’accentuent au changement d’heure. Une de mes amies me disait la semaine dernière : «C’est drôle, je n’arrive plus à planifier mes journées, les choses toutes simples deviennent si complexes. Je n’ai plus d’énergie, je me traîne.» Ce sont des symptômes typiques de la dépression saisonnière ou «trouble affectif saisonnier». Quoique les causes soient obscures, les chercheurs et les professionnels de la santé croient que cette forme de dépression épisodique résulte d’un déséquilibre biochimique, impliquant la mélatonine et le manque de lumière provoqué par le raccourcissement des journées.
Généralement, les psychiatres considèrent qu’une personne souffre de cette forme de dépression lorsqu’elle présente au moins cinq des symptômes suivants d’une façon quotidienne pendant au moins deux semaines: humeur déprimée une grande partie de la journée, absence d’intérêt ou de plaisir pour les activités quotidiennes, perte ou augmentation du poids ou de l’appétit, insomnie ou sommeil excessif, agitation ou lenteur des mouvements, fatigue ou perte d’énergie, sentiments d’inutilité ou de culpabilité excessive, indécision ou difficulté à penser ou à se concentrer, intrusions récurrentes de pensées morbides ou suicidaires. L’une des caractéristiques de cette forme particulière de dépression est son aspect saisonnier qui se répète d’année en année. N’ayez crainte, on n’en meurt pas, mais si elle n’est pas soignée, elle peut engendrer des troubles majeurs de santé.
On traite cette forme de dépression par la psychothérapie, les antidépresseurs et la luminothérapie. L’on conseille une marche quotidienne de 30 minutes à la lumière du jour, de préférence le matin. On obtient d’excellents résultats rapidement par la luminothérapie. Il est facile de trouver des lampes dans des boutiques de santé ou pharmacies. Serait-ce une preuve que les astres et les changements de saison nous influencent? Sans être un fan de l’astrologie, je suis plutôt convaincu que l’univers, le climat et les saisons influencent notre comportement. L’être humain est lié à la nature sur le plan physiologique. C’est en été que le métabolisme du corps humain est le plus actif et demande beaucoup d’énergie.
Les chercheurs orientaux, surtout en médecine chinoise, ont développé une expertise millénaire en ce domaine. Selon eux, la plupart des maladies sont causées par les changements et la conversion des six airs vicieux: le vent, le froid, la chaleur, l’humidité, la sécheresse et le feu. L’adaptation au climat peut assurer une bonne santé. Les théories sur les relations entre les conditions climatiques et le comportement humain remontent à l’antiquité. La plupart des travaux publiés à ce jour montrent par exemple une relation significative entre la température et la criminalité. Le nombre de suicide augmente de janvier à juillet, les crimes contre la propriété se produisent davantage en hiver et ceux contre la personne en été. Demandez aux enseignants! Il est facile pour eux de sentir dans une classe qu’une tempête approche par le degré de turbulence des jeunes.
Il est en de même pour les espèces animales. Une soirée chaude et orageuse fera sortir une grande variété d’insectes, les chauves-souris, les hirondelles et de nombreux oiseaux. Le brouillard perturbe les grands mammifères, tandis qu’un redoux, même au cœur de l’hiver, fera apparaître certains amphibiens. Nous pourrions poursuivre par de multiples exemples aussi probants. Au Québec, nous sommes bien servis par la variété de nos saisons. Nous connaissons tous les joies et les difficultés relatives aux quatre saisons. Elles se succèdent et rythment la cadence de nos vies, influencent nos modes et nos comportements. Dans quelques semaines, l’automne cédera le pas à l’hiver que nous espérons voir le plus tard possible. Philippe Fabro disait: «La dépression, c’est le novembre de l’âme, le décembre du désir.» C’est fou ce que la lumière peut faire dans nos vies. Tout se défait et se dénoue sous la lumière. Si elle est capable d’amenuiser les blues de l’automne, elle peut sans aucun doute éclairer notre humble chemin! Si votre humeur irrite votre entourage, allez prendre l’air!
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1 commentaire:
Excellentes informations sur la dépression !
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