28 décembre 2007 - Le Père Noël a sans doute fait son petit tour dans votre foyer! Des cadeaux, il en a distribué pour tous les goûts si on se fie aux sommes investies cette année par chaque Canadien. Le temps des fêtes, c’est la ruée vers les boutiques pour dénicher un petit quelque chose qui fera plaisir; des bijoux, des appareils électroniques, des livres, des disques compacts et pour les plus fortunés un voyage, une voiture, une maison! Tous, nous faisons un petit effort pour dire à ceux qui nous entourent notre amour, notre attachement et notre admiration. Mais il y a des fois où l’on ne sait plus quoi offrir à ces êtres chers. Et voilà l’apparition des fameuses cartes-cadeaux, une trouvaille géniale et lucrative, qui ne fait pas que des heureux!
De plus en plus, les petites enveloppes remplacent les gros paquets enrubannés sous le sapin. Les études montrent que près de la moitié des consommateurs canadiens et américains prévoyaient acheter une carte-cadeau durant le temps des fêtes. Quelle simplicité et quelle rapidité, cette fameuse carte! Plusieurs consommateurs choisissent ce moyen pratique, simple et apprécié. L’an dernier, il s’est vendu au-delà de 183 millions de dollars américains de cartes-cadeaux, une hausse fulgurante de près de 40%; la tendance semble se maintenir cette année encore!
La plupart des grands détaillants ont emboîté le pas et offre ces petites cartes qui semblent plaire aux consommateurs, mais surtout aux commerçants. Les études montrent que les bénéfices des détaillants en valent plus que l’investissement. Pour le commerçant, cela l’assure d’un achalandage et d’une fidélisation de la clientèle. Par ce biais, les commerçants attirent les acheteurs de cartes-cadeaux et souvent de nouveaux consommateurs. Tant qu’il y aura un solde sur la carte, le commerçant risque avec satisfaction de revoir la clientèle; souvent même, les consommateurs dépenseront plus que le montant inscrit sur la carte-cadeau. Une mine d’or pour les magasins à grande surface.
Les détaillants ont de quoi se réjouir. Ils n’admettent cependant pas tout. Selon le magazine américain Consumer Reports, 27% des consommateurs ne dépensent qu’en partie, voire jamais la valeur des cartes-cadeaux. L’an dernier, c’est 8 milliards de dollars que les consommateurs américains n’ont pas réclamés; un don pour les détaillants qui se frottent les mains avec un grand sourire. Plusieurs personnes égarent, oublient leur carte et quand ils la retrouvent la date de péremption est dépassée. Malheur, ils ont tout perdu; c’est loin d’être un cadeau, mes amis! Je l’ai vécu et je me suis ramassé devant la caisse d’un grand magasin avec un «Il est trop tard monsieur, la date est expirée!» Quel bénéfice pour les commerçants; c’est presque de la fraude! Un cadeau qui tombe du ciel pour les multinationales qui engrangent les profits à profusion. Plusieurs associations de consommateurs ont dénoncé cette pratique! La multinationale Gap a déclaré l’an dernier que le montant des cartes non réclamées s’élevait à 337 millions. Imaginez, il y aurait de quoi nourrir bien des familles affamées durant la période des fêtes!
Au Québec, il n’y a pas encore de réglementation concernant la date de péremption. Depuis le 1er octobre toutefois, nos voisins de l’Ontario sont heureusement protégés contre les pénalités et les dates de péremption fixées par les commerçants. Dans peu de temps, les provinces de l’Alberta et de la Colombie Britannique emboîteront le pas pour assurer les consommateurs de leur avoir. Les achats effectués par carte-cadeau varient entre 20$ et plus de 500$; la moyenne par carte est de 41,95$. Les statistiques américaines signalent que chaque consommateur américain aura acheté au cours du temps des fêtes en moyenne plus de trois cartes-cadeaux. Si les cartes-cadeaux sont appréciées, il ne faudrait toutefois pas oublier de s’en servir avant la date de péremption. Si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises ou perdre tout simplement la carte, passez à la caisse avant que les détaillants empochent votre butin sous forme de don. Au fond, le cadeau devrait être pour vous!
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De plus en plus, les petites enveloppes remplacent les gros paquets enrubannés sous le sapin. Les études montrent que près de la moitié des consommateurs canadiens et américains prévoyaient acheter une carte-cadeau durant le temps des fêtes. Quelle simplicité et quelle rapidité, cette fameuse carte! Plusieurs consommateurs choisissent ce moyen pratique, simple et apprécié. L’an dernier, il s’est vendu au-delà de 183 millions de dollars américains de cartes-cadeaux, une hausse fulgurante de près de 40%; la tendance semble se maintenir cette année encore!
La plupart des grands détaillants ont emboîté le pas et offre ces petites cartes qui semblent plaire aux consommateurs, mais surtout aux commerçants. Les études montrent que les bénéfices des détaillants en valent plus que l’investissement. Pour le commerçant, cela l’assure d’un achalandage et d’une fidélisation de la clientèle. Par ce biais, les commerçants attirent les acheteurs de cartes-cadeaux et souvent de nouveaux consommateurs. Tant qu’il y aura un solde sur la carte, le commerçant risque avec satisfaction de revoir la clientèle; souvent même, les consommateurs dépenseront plus que le montant inscrit sur la carte-cadeau. Une mine d’or pour les magasins à grande surface.
Les détaillants ont de quoi se réjouir. Ils n’admettent cependant pas tout. Selon le magazine américain Consumer Reports, 27% des consommateurs ne dépensent qu’en partie, voire jamais la valeur des cartes-cadeaux. L’an dernier, c’est 8 milliards de dollars que les consommateurs américains n’ont pas réclamés; un don pour les détaillants qui se frottent les mains avec un grand sourire. Plusieurs personnes égarent, oublient leur carte et quand ils la retrouvent la date de péremption est dépassée. Malheur, ils ont tout perdu; c’est loin d’être un cadeau, mes amis! Je l’ai vécu et je me suis ramassé devant la caisse d’un grand magasin avec un «Il est trop tard monsieur, la date est expirée!» Quel bénéfice pour les commerçants; c’est presque de la fraude! Un cadeau qui tombe du ciel pour les multinationales qui engrangent les profits à profusion. Plusieurs associations de consommateurs ont dénoncé cette pratique! La multinationale Gap a déclaré l’an dernier que le montant des cartes non réclamées s’élevait à 337 millions. Imaginez, il y aurait de quoi nourrir bien des familles affamées durant la période des fêtes!
Au Québec, il n’y a pas encore de réglementation concernant la date de péremption. Depuis le 1er octobre toutefois, nos voisins de l’Ontario sont heureusement protégés contre les pénalités et les dates de péremption fixées par les commerçants. Dans peu de temps, les provinces de l’Alberta et de la Colombie Britannique emboîteront le pas pour assurer les consommateurs de leur avoir. Les achats effectués par carte-cadeau varient entre 20$ et plus de 500$; la moyenne par carte est de 41,95$. Les statistiques américaines signalent que chaque consommateur américain aura acheté au cours du temps des fêtes en moyenne plus de trois cartes-cadeaux. Si les cartes-cadeaux sont appréciées, il ne faudrait toutefois pas oublier de s’en servir avant la date de péremption. Si vous ne voulez pas avoir de mauvaises surprises ou perdre tout simplement la carte, passez à la caisse avant que les détaillants empochent votre butin sous forme de don. Au fond, le cadeau devrait être pour vous!
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5 commentaires:
Merci pour l’information sur les cartes-cadeaux. J’ai appris des choses intéressantes. J’espère que les associations de protection des consommateurs vont faire quelque chose. Heureux temps des fêtes. (Louise M.)
Je lis régulièrement vos articles. Impressionnant ! Merci pour cette information sur les cartes-cadeaux. Je trouve que les journaux comme La Presse, Le Devoir et le Journal de Montréal n’ont pas été bavards sur le sujet. Bizarre, n’est-ce pas ? Bonne année quand même ! (Joseph T.)
Je suis heureux que vous nous informiez sur cela. C’est vrai que je ne dépense pas toujours le montant de la carte. Est-ce que l’on peut demander le montant qui reste en argent sonnant ? (Pierre L.)
Toutes mes félicitations pour vos articles. Dès fois, je trouve cela un peu long mais au fond si l’on veut dire quelque chose de solide il faut bien faire le tour du jardin. Merci pour ces réflexions qui m’aident à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Ce n’est pas toujours une évidence. (Julien Y.)
Article à point. J’espère que le Québec suivra les traces de l’Ontario et des autres provinces. Il faut donc faire attention ! (Thérèse G.)
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