23 septembre 2008 - C’est la grande rentrée! La cloche a sonné, finies les vacances estivales. On peut se demander toutefois si l’été était au rendez-vous. Dame nature n’a pas trop daigné nous éblouir de son soleil éclatant cette année. Pour la flotte, nous avons été servis à souhait. Dire qu’il y a tant de pays dans le monde qui souffrent d’un flagrant manque d’eau potable pour assurer la survie de leur population. L’eau sera sans contredit l’enjeu majeur de ce siècle. Avec son million de lacs et ses quelques130 000 cours d’eau, le Québec compte à lui seul 3% des ressources mondiales d’eau douce. Ce n’est pas rien, mes amis!
Avec l’arrivée de septembre, tout s’est mis en branle un peu partout. On a retrouvé ses petites routines coutumières, ses horaires rassurants, ses chantiers laissés en plan, ses collègues de travail avec quelques anecdotes savoureuses, ses activités de bénévolat en se disant que la vie n’est pas si mal somme toute. L’école est repartie, les autobus jaunes sillonnent les routes chaotiques de la province, les agendas se remplissent à vive allure, les réunions se bousculent, le métro est bondé de monde avec ses trains bleus qui ne cessent de tomber en panne. Les embouteillages monstres, dus aux travaux saisonniers de la voirie qui ne finissent plus de se terminer, ne cessent de nous faire grimacer pour ne pas dire autre chose. On raconte avec humour que le Québec a deux saisons, mes amis, l’hiver et la construction. C’est aussi cela la rentrée!
C’est reparti en grande quoi! Qu’on se le redise, le Québec fonctionne de septembre à juin. Toutefois les années se suivent, mais ne se ressemblent pas toujours. Il y a souvent des petits ingrédients, des événements imprévus, qui viennent donner du piquant à notre vie parfois banale, à notre parcours de citoyen souvent à la recherche de sensation. Nous avions vécu en 2007 l’automne des accommodements raisonnables, il fallait bien quelque chose pour nous aiguillonner, nous faire grimper dans les rideaux. Voilà que les élections fédérales se mêlent de notre automne qui s’annonçait pourtant plus agréable, côté climat, que sa consoeur estivale. Rien n’est parfait dans ce monde, il faudra retourner aux urnes le 14 octobre afin de combler les aspirations d’un gouvernement conservateur qui espère par tous les moyens de devenir enfin majoritaire. Nous savons bien qu’il ne faut jamais présumer de l’humeur volatile d’un électorat qui ne se laisse plus émouvoir comme avant. À ma souvenance, il me semble que nous sommes allés aux urnes un peu trop souvent ces dernières années.
Cette rentrée automnale est aussi marquée par le lourd bilan des pertes humaines dans les rangs de nos militaires en service à l’étranger. Un très lourd bilan où la mission offensive des nôtres ne cesse d’être remise en question. Il y a de quoi! Plus de cent militaires canadiens ont versé leur sang dans l’honneur et dans l’aridité du sol Afghan hostile aux forces internationales et résistant à tout contrôle par des militaires étrangers. Sur les marchés mondiaux, les bourses sont frileuses, l’économie mondiale manque de souffle avec des turbulences successives, voire troublantes pour les petits investisseurs. La nervosité des marchés financiers était à son paroxysme au cours des derniers jours, les bourses ont failli s’écraser. Cela fait partie aussi de la rentrée!
«Courage, mon cher DG!» me disait un collègue de travail car Noël sera là dans trois mois. Quel encouragement! En regardant le tableau qui apparaît devant nous en cette rentrée automnale, il y aurait de quoi avoir les boules, mes amis! Peut-être que dans tout ce branle-bas nous avons à devenir un peu plus philosophe. En cette période accaparante, sachons prendre la vie comme elle vient et tâchons d’agir là où nous le pouvons sans trop espérer en retour. Mordre dans la vie, y apporter un supplément d’âme, c’est aussi important que de courir les réunions épuisantes en ayant la mine à terre. Cette rentrée 2008, nous invite peut-être à retrouver un peu plus de sagesse et à mesurer l’importance du choix de nos priorités dans notre vie. Napoléon 1er disait: «Avec de l’audace, on peut tout entreprendre, mais on ne peut pas tout faire.»
Après trois mois de répit bien mérité, le blogue du DG reprend du service avec un rythme de croisière balisé par l’actualité d’ici et d’ailleurs. Vous étiez nombreux à le lire et à participer par vos commentaires de qualité. Je vous remercie beaucoup d’être là pour entrer en dialogue, pour partager vos questionnements et pour avoir lu l’un des 117 articles écrits à ce jour. Le blogue a été visité depuis le début de son aventure, soit le 7 août 2007, par 7 269 internautes qui y ont effectué 11 505 visites afin d’y parcourir 15 425 pages. À vous tous qui me lisez au fil des semaines, je vous souhaite une rentrée à la mesure de vos talents et de vos aspirations en n’oubliant pas que c’est au cœur de soi que germent les projets d’espérance, ceux qui sont porteurs d’avenir. Dans ce monde en ébullition, il ne faut pas perdre de vue son étoile, sa destinée. Devenir ce que l’on est, c’est l’histoire de toute une vie et j’aime ajouter, même après. Bonne rentrée!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
Avec l’arrivée de septembre, tout s’est mis en branle un peu partout. On a retrouvé ses petites routines coutumières, ses horaires rassurants, ses chantiers laissés en plan, ses collègues de travail avec quelques anecdotes savoureuses, ses activités de bénévolat en se disant que la vie n’est pas si mal somme toute. L’école est repartie, les autobus jaunes sillonnent les routes chaotiques de la province, les agendas se remplissent à vive allure, les réunions se bousculent, le métro est bondé de monde avec ses trains bleus qui ne cessent de tomber en panne. Les embouteillages monstres, dus aux travaux saisonniers de la voirie qui ne finissent plus de se terminer, ne cessent de nous faire grimacer pour ne pas dire autre chose. On raconte avec humour que le Québec a deux saisons, mes amis, l’hiver et la construction. C’est aussi cela la rentrée!
C’est reparti en grande quoi! Qu’on se le redise, le Québec fonctionne de septembre à juin. Toutefois les années se suivent, mais ne se ressemblent pas toujours. Il y a souvent des petits ingrédients, des événements imprévus, qui viennent donner du piquant à notre vie parfois banale, à notre parcours de citoyen souvent à la recherche de sensation. Nous avions vécu en 2007 l’automne des accommodements raisonnables, il fallait bien quelque chose pour nous aiguillonner, nous faire grimper dans les rideaux. Voilà que les élections fédérales se mêlent de notre automne qui s’annonçait pourtant plus agréable, côté climat, que sa consoeur estivale. Rien n’est parfait dans ce monde, il faudra retourner aux urnes le 14 octobre afin de combler les aspirations d’un gouvernement conservateur qui espère par tous les moyens de devenir enfin majoritaire. Nous savons bien qu’il ne faut jamais présumer de l’humeur volatile d’un électorat qui ne se laisse plus émouvoir comme avant. À ma souvenance, il me semble que nous sommes allés aux urnes un peu trop souvent ces dernières années.
Cette rentrée automnale est aussi marquée par le lourd bilan des pertes humaines dans les rangs de nos militaires en service à l’étranger. Un très lourd bilan où la mission offensive des nôtres ne cesse d’être remise en question. Il y a de quoi! Plus de cent militaires canadiens ont versé leur sang dans l’honneur et dans l’aridité du sol Afghan hostile aux forces internationales et résistant à tout contrôle par des militaires étrangers. Sur les marchés mondiaux, les bourses sont frileuses, l’économie mondiale manque de souffle avec des turbulences successives, voire troublantes pour les petits investisseurs. La nervosité des marchés financiers était à son paroxysme au cours des derniers jours, les bourses ont failli s’écraser. Cela fait partie aussi de la rentrée!
«Courage, mon cher DG!» me disait un collègue de travail car Noël sera là dans trois mois. Quel encouragement! En regardant le tableau qui apparaît devant nous en cette rentrée automnale, il y aurait de quoi avoir les boules, mes amis! Peut-être que dans tout ce branle-bas nous avons à devenir un peu plus philosophe. En cette période accaparante, sachons prendre la vie comme elle vient et tâchons d’agir là où nous le pouvons sans trop espérer en retour. Mordre dans la vie, y apporter un supplément d’âme, c’est aussi important que de courir les réunions épuisantes en ayant la mine à terre. Cette rentrée 2008, nous invite peut-être à retrouver un peu plus de sagesse et à mesurer l’importance du choix de nos priorités dans notre vie. Napoléon 1er disait: «Avec de l’audace, on peut tout entreprendre, mais on ne peut pas tout faire.»
Après trois mois de répit bien mérité, le blogue du DG reprend du service avec un rythme de croisière balisé par l’actualité d’ici et d’ailleurs. Vous étiez nombreux à le lire et à participer par vos commentaires de qualité. Je vous remercie beaucoup d’être là pour entrer en dialogue, pour partager vos questionnements et pour avoir lu l’un des 117 articles écrits à ce jour. Le blogue a été visité depuis le début de son aventure, soit le 7 août 2007, par 7 269 internautes qui y ont effectué 11 505 visites afin d’y parcourir 15 425 pages. À vous tous qui me lisez au fil des semaines, je vous souhaite une rentrée à la mesure de vos talents et de vos aspirations en n’oubliant pas que c’est au cœur de soi que germent les projets d’espérance, ceux qui sont porteurs d’avenir. Dans ce monde en ébullition, il ne faut pas perdre de vue son étoile, sa destinée. Devenir ce que l’on est, c’est l’histoire de toute une vie et j’aime ajouter, même après. Bonne rentrée!
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2 commentaires:
(Liette Farand) Quel beau petit texte en cette période des recommencements. Cela me donne du courage pour repartir du bon pied. J’apprécie vos articles. 24-9-08
(Stéphane Trempe) Je pensais que vous aviez abandonné votre blogue. Je comprends qui faut se reposer pour retrouver une inspiration. C’est bon que vous ayez repris vos articles. C’est toujours de bon goût. 24-9-08
(Serge Papineau) Je viens prendre connaissance de votre blogue. Bien écrit mon cher DG. C’est vrai que ce n’est pas de recommencer en septembre. Il y a tellement de choses qui nous accaparent et que souvent l’essentiel de la vie. Merci de nous présenter de si belles réflexions. Cela fait différent des autres blogues que je lis. (1-10-08)
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