12 octobre 2007 - C’était dimanche, il faisait un temps magnifique! Je chaussai mes godasses et suis parti à la conquête du Mont-Royal. Par un temps superbe, je déambulais dans les sentiers que m’offrait cette montagne splendide sise au cœur de la métropole. On pourrait penser qu’il n’y a pas grand-chose sur cette petite montagne, qu’on y perd son temps quoi! Détrompez-vous, j’y ai redécouvert un décor fabuleux et une quiétude quasi monastique. Le Mont-Royal coiffé de sa majestueuse croix s’offre à nous; croix que des intégristes de la laïcité voudraient voir disparaître. Mais ils sont tombés sur la tête ces hurluberlus, ces iconoclastes post révolution tranquille. Calmez-vous le pompon, mes amis!
Voyez-vous cela, enlever la croix du Mont-Royal. Au nom de quel raisonnement tordu? La religion de la laïcité est en train de nous faire vivre tout un chemin de croix. Ceux qui pensent tout savoir sur le Québec, devraient replonger dans leur histoire. Il faut dire que l’on a pas mal négligé l’enseignement de l’histoire dans la belle province, suite aux multiples réformes dans notre système scolaire; nous avons formé, sans nous en rendre compte, plusieurs ignares de l’histoire du Québec. Nos racines et nos origines devraient nourrir la fierté de notre peuple, susciter l’admiration et le respect de nos devanciers, stimuler enfin notre devenir collectif! Revenons à notre majestueuse croix. Érigée en 1924, cette croix commémore le geste de Paul Chomedey, sieur de Maisonneuve qui a planté une croix en bois à cet endroit en 1643 afin de remercier Dieu d’avoir épargné Ville-Marie des inondations.
Ce n’est pas l’Église qui a installé cette croix, c’estla Société Saint-Jean -Baptiste; ce n’est pas un évêque qui l’a plantée, mais Paul Chomedey, sieur de Maisonneuve. Cette croix, jadis propriété de la Société Saint-Jean -Baptiste, a été remise par donation à la ville en 2004 qui l’entretient depuis son érection. La croix du Mont-Royal repose à la fois sur des symboles historiques et religieux; le courage des fondateurs et la foi qui les animait. Je l’ai déjà dit, notre terre est une terre sainte! C’est à cause de cette croix et des milliers d’autres croix plantées ici et là sur nos terres, entre forêts et rivières, que nous sommes devenus un peuple! Ces croix symbolisent l’âme du Québec et inspirent toujours la vie de la majorité des nôtres!
Oui, je disais que j’ai découvert un jardin magnifique sur cette montagne. Émergeant de l’archipel de Montréal, ce petit sommet de232 mètres étonne tant par sa localisation que par sa forme. Ce modeste massif brisant la monotonie de la plaine environnante nous offre un sanctuaire, un havre de paix d’une étendue de 10 kilomètres carrés. Imaginez, tout cet espace de quiétude au cœur d’un bassin de plus de 3 millions d’habitants, assez bruyant merci. On y retrouve un parc de 2 kilomètres carrés, 200 000 arbres de 65 espèces, 600 espèces de plantes; 150 espèces d’oiseaux, 20 espèces de mammifères. Quelle richesse! Plus de quatre millions de visiteurs foulent le sol de ce grand jardin inauguré en 1876 pour y courir, marcher, faire de la bicyclette, respirer l’air pur, pique-niquer et se ressourcer. La croix nous y invite et nous y accueille à bras ouverts depuis quatre-vingt-trois ans!
Depuis une décennie, la marche a pris du galon au Québec; elle a presque volé le pas au jogging. Un peu partout l’on a vu naître des clubs de randonnées pédestres de toutes sortes: randonnée sur mesure, randonnée nordique, randonnée d’observation d’oiseaux, etc. Le pèlerinage aussi est bien en vogue; nous n’avons qu’à penser au célèbre parcours de St-Jacques de Compostelle. La marche permet sans doute de prendre de l’exercice, de découvrir l’environnement qui nous entoure, mais aussi notre environnement intérieur. Dans l’immensité de la nature du Mont-Royal, le marcheur est invité, comme par osmose, à rentrer en lui, à faire le point, à redécouvrir sa place dans l’univers. Qui suis-je au milieu de cette création unique? La majestueuse croix, qui fait les manchettes par les temps qui courent, continuera-t-elle d’éclairer nos humbles pas vers d’autres rivages, ceux de l’avenir, ceux de notre devenir collectif? Dans la tourmente des accommodements raisonnables, il ne faudrait pas toutefois confondre rivages et mirages.
Voyez-vous cela, enlever la croix du Mont-Royal. Au nom de quel raisonnement tordu? La religion de la laïcité est en train de nous faire vivre tout un chemin de croix. Ceux qui pensent tout savoir sur le Québec, devraient replonger dans leur histoire. Il faut dire que l’on a pas mal négligé l’enseignement de l’histoire dans la belle province, suite aux multiples réformes dans notre système scolaire; nous avons formé, sans nous en rendre compte, plusieurs ignares de l’histoire du Québec. Nos racines et nos origines devraient nourrir la fierté de notre peuple, susciter l’admiration et le respect de nos devanciers, stimuler enfin notre devenir collectif! Revenons à notre majestueuse croix. Érigée en 1924, cette croix commémore le geste de Paul Chomedey, sieur de Maisonneuve qui a planté une croix en bois à cet endroit en 1643 afin de remercier Dieu d’avoir épargné Ville-Marie des inondations.
Ce n’est pas l’Église qui a installé cette croix, c’est
Oui, je disais que j’ai découvert un jardin magnifique sur cette montagne. Émergeant de l’archipel de Montréal, ce petit sommet de
Depuis une décennie, la marche a pris du galon au Québec; elle a presque volé le pas au jogging. Un peu partout l’on a vu naître des clubs de randonnées pédestres de toutes sortes: randonnée sur mesure, randonnée nordique, randonnée d’observation d’oiseaux, etc. Le pèlerinage aussi est bien en vogue; nous n’avons qu’à penser au célèbre parcours de St-Jacques de Compostelle. La marche permet sans doute de prendre de l’exercice, de découvrir l’environnement qui nous entoure, mais aussi notre environnement intérieur. Dans l’immensité de la nature du Mont-Royal, le marcheur est invité, comme par osmose, à rentrer en lui, à faire le point, à redécouvrir sa place dans l’univers. Qui suis-je au milieu de cette création unique? La majestueuse croix, qui fait les manchettes par les temps qui courent, continuera-t-elle d’éclairer nos humbles pas vers d’autres rivages, ceux de l’avenir, ceux de notre devenir collectif? Dans la tourmente des accommodements raisonnables, il ne faudrait pas toutefois confondre rivages et mirages.
Vos commentaires : LeblogueduDG@gmail.com
4 commentaires:
Toujours un GROS MERCI pour votre envoi constant de vos intéressants blogues (L.F.)
Quel beau texte sur le Mont-Royal ! Je ne savais pas qu’il y avait tout cela sur la montagne. De plus, c’est joliment rédigé. Il ne faudrait faire disparaître notre croix. Merci de nous rappeler les origines de la croix du Mont-Royal. (V.R.)
J’ai bien aimé votre écrit sur la Montagne. Nous la voyons tous les jours mais nous oublions son histoire mais surtout sa richesse qui s’offre à nous gratuitement. (T.V.)
Vive la croix du Mont-Royal. J’en suis fier et je suis bien d’accord avec vous. Les tenants de la laïcité frappe sur tout ce qui rappelle notre passé religieux. (D.R.)
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