10 janvier 2007 – La dernière page du calendrier 2007 est à peine tournée que déjà les spéculations vont bon train sur ce que nous réservera l’année 2008. C’est comme si nous voulions hâter le temps, en maîtriser le parcours, en dessiner les paramètres. Comme des devins assoiffés de nouvelles retentissantes, il faut déjà affrioler un auditoire avide d’émotions et d’histoires rocambolesques pour ne pas dire tonitruantes. Les médias de masse nous ont tellement habitués aux nouvelles en continue, aux analyses savamment orchestrées, aux arguments percutants, aux images frappantes, au temps d’antenne à remplir quoi! Cette semaine, les journaux nous ont amplement servi le menu de 2008 et évidemment l’horaire des spectacles médiatiques à ne pas manquer mois par mois. Certaines salles de nouvelles sont déjà sur le qui-vive. Notre monde est celui des médias de masse; il faut s’en servir à bon escient et comme toute chose, la modération a bien meilleur goût.
Dire que nous avions peine à boucler la dernière année tellement les 365 jours de ce huitième parcours du vingt-et-unième siècle furent remplis d’événements rebondissants et décapants, du moins au Québec. L’année 2008 sera sans contredit spéciale puisqu’elle sera bissextile; nous pourrons jouir d’une journée de plus en février, de quoi mêler, comme à tous les quatre ans, nos ordinateurs et nos milieux financiers. Après tout, ce n’est pas un bogue de plus qui changera le parcours de nos vies. Nous sommes devenus tellement dépendant des ordinateurs que l’on ne finit plus de se protéger des virus et des «pourriels» envahisseurs. Dans ce monde de l’informatique, il y a toujours quelque part un petit malin de la faille inédite! Bill Gates et ses billions peut bien dormir sur ses deux oreilles; il est sans aucun doute à l’abri de tous ces virus financiers de ce monde, tels les Vincent Lacroix dit Norbourg.
Nous avons inauguré depuis quelques jours l’Année internationale de la Planète Terre; le saviez-vous? Décrétée par les Nations Unies, cette année vise à ce que la société utilise plus efficacement les connaissances produites par les quelque 400 000 spécialistes des sciences de la Terre que compte notre monde. C’est vrai que notre grosse planète a le souffle court et a de plus en plus chaud. Au cœur des grandes discussions de Bali à la fin de 2007, les tenants de la protection de l’environnement n’ont pas convaincu les gouvernements récalcitrants de l’urgence de mesures concrètes en regard des changements climatiques. L’approche coercitive face aux grands pollueurs et, souvent les argentiers des richissimes pays, ne semble pas avoir trouver preneur malgré sa pertinence. Puisse cette année faire naître des initiatives afin que notre planète bleue soit plus en sécurité, en santé et prospère. Le sort de l’humanité se joue sur les continents les plus pauvres et les plus vulnérables. Ne fermons pas les yeux!
Il y aura évidemment une grande place au sport puisque ce sera l’année olympique où la Chine ouvrira ses portes au monde pour la première fois. Du 8 au 25 août, tous les yeux du monde seront tournés vers ce pays en émergence, le plus peuplé de la terre et jusqu’à ce jour officiellement communiste. Nous sommes déjà convaincus que les dirigeants mettront toute la gomme pour faire de ces jeux un événement sans précédent. Quelle vitrine s’ouvrira à nous? Sans doute que les frasques du dopage seront malheureusement au rendez-vous et que les jeux de coulisses des superpuissances en donneront pour la galerie. Les Occidentaux n’ont qu’à bien se tenir car la Chine surprendra étonnamment le monde!
Sur le plan politique, tout est possible! La campagne électorale de nos voisins du sud s’annonce inédite et surprenante, de quoi inspirer les éventuels électeurs dès la chute de nos gouvernements minoritaires. De toutes ces commissions qui ont déferlé sur le Québec en 2007, c’est sans contredit les conclusions de nos deux intellectuels de la Commission sur les accommodements raisonnables qui seront les plus attendues. Tremblement de terre ou pas, les Québécois s’attendent à des mesures et à des pistes concrètes, respectueuses des valeurs de la société québécoise. Sur le plan religieux, il y aura sans doute encore quelques soubresauts en ce qui a trait aux accommodements et au cours d’Éthique et culture religieuse. Mais l’événement religieux tant attendu est sans équivoque le Congrès eucharistique international qui se tiendra à Québec du 15 au 22 juin où l’on espère encore la venue de Benoît XVI. Déjà au sein des milieux ecclésiastiques et pastoraux, on est un peu sur la corde raide quant aux éventuelles déclarations du Primat de l’Église canadienne. Comme la poussière provoquée par la secousse épistolaire et cardinalice de l’automne n’est pas toute tombée, certains craignent une autre déclaration récupératrice au sein d’un événement qui se veut avant tout spirituel et rassembleur.
Imaginez, 2008 c’est aussi l’Année internationale de la patate! Ce n’est pas une blague, c’est très sérieux au contraire. Cette année de la pomme de terre ne proposera pas de nouvelles recettes de cuisine, loin de là, mais visera à permettre au monde entier de prendre conscience du rôle clé de la pomme de terre, et de l'agriculture en général, comme élément de réponse aux grands problèmes mondiaux tels que la malnutrition, la pauvreté et les menaces pour l'environnement. La population mondiale ne cesse de croître. On estime que dans les vingt prochaines années, la population de la planète devrait augmenter de plus de 100 millions d’habitants par an. La croissance se situera à plus de 95% dans les pays en développement, où la pression sur la terre et l’eau est déjà très forte. Selon les Nations Unies, «le principal défi que doit relever la communauté internationale consiste, par conséquent, à garantir la sécurité alimentaire des générations présentes et futures, tout en protégeant la base de ressources naturelles dont nous dépendons tous. La pomme de terre sera un élément important des efforts déployés pour relever ces défis.»
Toute une année en perspective où le sens commun et le bon vouloir des Québécois seront sans doute à contribution pour une société plus juste et plus harmonieuse. Devant notre boule de cristal, essayons tout de même de nous percevoir, de nous projeter dans ce pèlerinage 2008. Quelles seront nos priorités, nos valeurs, nos essentiels? Après tout, chacun de nous sera un acteur de ces 346 jours à venir. Il n’est jamais trop tard pour faire un pas dans le bon sens. À vos marques, partez!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
Dire que nous avions peine à boucler la dernière année tellement les 365 jours de ce huitième parcours du vingt-et-unième siècle furent remplis d’événements rebondissants et décapants, du moins au Québec. L’année 2008 sera sans contredit spéciale puisqu’elle sera bissextile; nous pourrons jouir d’une journée de plus en février, de quoi mêler, comme à tous les quatre ans, nos ordinateurs et nos milieux financiers. Après tout, ce n’est pas un bogue de plus qui changera le parcours de nos vies. Nous sommes devenus tellement dépendant des ordinateurs que l’on ne finit plus de se protéger des virus et des «pourriels» envahisseurs. Dans ce monde de l’informatique, il y a toujours quelque part un petit malin de la faille inédite! Bill Gates et ses billions peut bien dormir sur ses deux oreilles; il est sans aucun doute à l’abri de tous ces virus financiers de ce monde, tels les Vincent Lacroix dit Norbourg.
Nous avons inauguré depuis quelques jours l’Année internationale de la Planète Terre; le saviez-vous? Décrétée par les Nations Unies, cette année vise à ce que la société utilise plus efficacement les connaissances produites par les quelque 400 000 spécialistes des sciences de la Terre que compte notre monde. C’est vrai que notre grosse planète a le souffle court et a de plus en plus chaud. Au cœur des grandes discussions de Bali à la fin de 2007, les tenants de la protection de l’environnement n’ont pas convaincu les gouvernements récalcitrants de l’urgence de mesures concrètes en regard des changements climatiques. L’approche coercitive face aux grands pollueurs et, souvent les argentiers des richissimes pays, ne semble pas avoir trouver preneur malgré sa pertinence. Puisse cette année faire naître des initiatives afin que notre planète bleue soit plus en sécurité, en santé et prospère. Le sort de l’humanité se joue sur les continents les plus pauvres et les plus vulnérables. Ne fermons pas les yeux!
Il y aura évidemment une grande place au sport puisque ce sera l’année olympique où la Chine ouvrira ses portes au monde pour la première fois. Du 8 au 25 août, tous les yeux du monde seront tournés vers ce pays en émergence, le plus peuplé de la terre et jusqu’à ce jour officiellement communiste. Nous sommes déjà convaincus que les dirigeants mettront toute la gomme pour faire de ces jeux un événement sans précédent. Quelle vitrine s’ouvrira à nous? Sans doute que les frasques du dopage seront malheureusement au rendez-vous et que les jeux de coulisses des superpuissances en donneront pour la galerie. Les Occidentaux n’ont qu’à bien se tenir car la Chine surprendra étonnamment le monde!
Sur le plan politique, tout est possible! La campagne électorale de nos voisins du sud s’annonce inédite et surprenante, de quoi inspirer les éventuels électeurs dès la chute de nos gouvernements minoritaires. De toutes ces commissions qui ont déferlé sur le Québec en 2007, c’est sans contredit les conclusions de nos deux intellectuels de la Commission sur les accommodements raisonnables qui seront les plus attendues. Tremblement de terre ou pas, les Québécois s’attendent à des mesures et à des pistes concrètes, respectueuses des valeurs de la société québécoise. Sur le plan religieux, il y aura sans doute encore quelques soubresauts en ce qui a trait aux accommodements et au cours d’Éthique et culture religieuse. Mais l’événement religieux tant attendu est sans équivoque le Congrès eucharistique international qui se tiendra à Québec du 15 au 22 juin où l’on espère encore la venue de Benoît XVI. Déjà au sein des milieux ecclésiastiques et pastoraux, on est un peu sur la corde raide quant aux éventuelles déclarations du Primat de l’Église canadienne. Comme la poussière provoquée par la secousse épistolaire et cardinalice de l’automne n’est pas toute tombée, certains craignent une autre déclaration récupératrice au sein d’un événement qui se veut avant tout spirituel et rassembleur.
Imaginez, 2008 c’est aussi l’Année internationale de la patate! Ce n’est pas une blague, c’est très sérieux au contraire. Cette année de la pomme de terre ne proposera pas de nouvelles recettes de cuisine, loin de là, mais visera à permettre au monde entier de prendre conscience du rôle clé de la pomme de terre, et de l'agriculture en général, comme élément de réponse aux grands problèmes mondiaux tels que la malnutrition, la pauvreté et les menaces pour l'environnement. La population mondiale ne cesse de croître. On estime que dans les vingt prochaines années, la population de la planète devrait augmenter de plus de 100 millions d’habitants par an. La croissance se situera à plus de 95% dans les pays en développement, où la pression sur la terre et l’eau est déjà très forte. Selon les Nations Unies, «le principal défi que doit relever la communauté internationale consiste, par conséquent, à garantir la sécurité alimentaire des générations présentes et futures, tout en protégeant la base de ressources naturelles dont nous dépendons tous. La pomme de terre sera un élément important des efforts déployés pour relever ces défis.»
Toute une année en perspective où le sens commun et le bon vouloir des Québécois seront sans doute à contribution pour une société plus juste et plus harmonieuse. Devant notre boule de cristal, essayons tout de même de nous percevoir, de nous projeter dans ce pèlerinage 2008. Quelles seront nos priorités, nos valeurs, nos essentiels? Après tout, chacun de nous sera un acteur de ces 346 jours à venir. Il n’est jamais trop tard pour faire un pas dans le bon sens. À vos marques, partez!
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5 commentaires:
Excellent texte! C’est vrai que l’on veut tout contrôler. Je me questionne sur l’impact des médias, de la fameuse convergence. C’est fou comme les gens sont esclaves du petit écran! (Robert T.)
2008 nous attend de pieds fermes! Récession en vue, élections provinciale et fédérale. Tout s’annonce un peu plus sombre que 2007. Les médias carburent à cent mille à l’heure aux événements spectaculaires. Ils vont nous en mettre plein la vue. Je prends de plus en plus mes distances de ces spectacles médiatiques à la sauce « regardez-moi »! Le profit passe avant tout; c’est souvent du voyeurisme. (Micheline S.)
Merci de poursuivre votre blogue. C’est toujours intéressant de vous lire. J’apprends de belles choses. J’aime lire vos articles. Je ne suis pas une fanatique des médias. Je regarde sans plus. Je pense que la télé prend trop de place dans la vie de bien des gens. Il faut voir quelles valeurs sont transmises? Je suis parfois étonnée par les propos et le langage. Je n’en reviens pas que « Les têtes à claque » soient si populaires. Je les trouve dégueulasse avec des propres grivois, indignes de notre langue française. Et l’on rit à gorge déployée!
(Savanna T.)
Merci pour cet article intéressant. Continuez de nous faire réfléchir. Nous avons besoin de gens qui ont un bon jugement. (Serge N.)
Merci. Vous savez nous parler des vraies affaires avec des mots pertinents. J’ose espérer que 2008 nous apportera un peu plus de paix, d’harmonie et de savoir-vivre. (Paul C.)
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