18 janvier 2008 - Nul ne peut contester que le Canada a connu en 2007 une année exceptionnelle sur le plan économique. Notre dollar a pris de la valeur sur les marchés du monde, la machine bien huilée de nos entreprises et l’abondance de nos ressources énergétiques ont fait de notre pays un refuge pour les investisseurs frileux, craintifs face aux déboires financiers de notre géant voisin du sud. Mais dans ce domaine, ce n’est jamais un océan tranquille! Les économies canadienne et québécoise risquent de vivre un peu plus de turbulences dans les mois qui défileront devant nous. On ne peut ne pas toujours être au-dessus des vagues!
Notre monde bouge sans cesse; les pays en émergence apparaissent clairement sur tous les radars économiques du monde. Malheureusement, le Québec tarde à se pointer, à se positionner; il traîne de la patte s’entendent à dire de nombreux économistes. Le Québec Inc doit remodeler son économie pour faire face aux exigences et aux défis du vingt-et-unième siècle. Voilà que quatre économistes, Paul Daniel Muller, Mathieu Laberge, Yanick Labrie et Marcel Boyer, de l’Institut économique de Montréal ont décidé à la demande du Journal de Montréal de proposer des solutions afin d’accentuer la création de la richesse au Québec. Ces vaillants praticiens de l’économie ont planché pour proposer des solutions pas si bêtes du tout.
Toutes les pistes proposées ont été testées et réalisées avec succès à l’étranger. Selon les auteurs, les diverses mesures qui ne manqueront pas de détracteurs, amélioreraient la productivité, réduirait le fardeau fiscal et augmenteraient les recettes de l’État. Mais quelles sont ces mesures drastiques ou novatrices qui auraient le mérite de relancer le Québec? Il y en a onze qui se libellent ainsi: «(1) Des médecines à deux vitesses; (2) La retraite à 67 ans; (3) La hausse des droits de scolarité; (4) L’augmentation des tarifs de l’hydroélectricité; (5) Le travail obligatoire pour les assistés sociaux; (6) 25 écoles de performance pour enrayer le décrochage; (7) La TVQ haussée à 9,5%; (8) Soumettre le secteur public à la concurrence; (9) Les fonctionnaires payés au rendement; (10) Abolir la taxe sur le capital; (11) Vendre notre eau.»
La simple lecture de ces pistes de solution parues dans le dossier du cahier Votre argent du Journal de Montréal du samedi 12 janvier 2008, nous laisse peut-être perplexes, nous fait sourciller un peu et peut susciter même une levée de boucliers dans certains milieux québécois. Il faut lire les arguments de nos spécialistes pour en saisir toute la pertinence et l’impact significatif sur notre économie qui stagne inexorablement. Il y a un manque de souffle qui plane sur l’économie québécoise et il est temps que nos dirigeants prennent les mesures qui s’imposent. Nous le savons tous, le Québec est sans doute la province la plus corporatiste; on ne fait pas tout ce qu’on veut dans cette province qui exerce un fort contôle tant par les syndicats, les ordres professionnels que par les mesures gouvernementales destinées aux investisseurs. Les structures actuelles de notre économie favorisent davantage les mieux nantis; les plus démunis se voient forcés au régime de la simplicité volontaire malgré eux!
Prenons l’exemple des frais de scolarité; nos politiciens électoralistes ont tout fait pour courtiser notre jeunesse universitaire! Le débat sur la hausse des frais de scolarité a fait couler beaucoup d’encre et provoquer de nombreuses minis grèves estudiantines. Nos universités croulent sous le poids des dettes; ils ont les épaules au plancher! Force de constater qu’elles n’ont plus la capacité de rivaliser avec leurs concurrentes, particulièrement dans la rétention et l’embauche de professeurs de calibre. Selon nos experts économistes, notre système actuel favorise l’injustice, car tous paient les mêmes frais alors que l’on sait bien que former un médecin coûte énième fois le prix d’un géographe. C’est assez évident merci!
La solution proposée par nos experts seraient un dégel asymétrique des droits de scolarité en sorte que les étudiants paieraient 40% des coûts de leur formation. À titre d’exemple, un étudiant en lettres paierait 1604$ par session, soit moins qu’à l’heure actuelle. Par contre un étudiant en médecine paierait 4627$ par session. De plus, le dégel asymétrique serait assorti d’une nouvelle façon de rembourser les prêts étudiants, qui serait calculée proportionnellement aux revenus des diplômés. Selon Mathieu Laberge: «Cette mesure est porteuse de justice car les gel actuel favorise les étudiants aisés et ceux dont la formation rapportera le plus quand ils seront sur le marché du travail. Le système proposé existe déjà au Royaume-Uni.» Et ça marche mes amis!
Idées intéressantes pour bouleverser nos petites habitudes et nos manières de voir le Québec de demain. Comme on dit souvent sur le terrain: «Il faut parfois brasser le cage pour qu’il en sorte quelque chose.» Les idées courageuses de ces économistes méritent d’être lues et même approfondies. Pour ceux qui s’intéressent à l’économie du Québec et à son pouvoir économique, je vous invite fortement à parcourir ce dossier fort intéressant. Dommage, ces hommes férus d’économie n’ont pas la capacité de changer des choses; ils n’ont pas le pouvoir. Qui a dit que le pouvoir corrompt? Chose certaine, il est temps que le Québec se réveille avant qu’il s’endorme pour de bon. À bonne oreille, bon entendant!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
Notre monde bouge sans cesse; les pays en émergence apparaissent clairement sur tous les radars économiques du monde. Malheureusement, le Québec tarde à se pointer, à se positionner; il traîne de la patte s’entendent à dire de nombreux économistes. Le Québec Inc doit remodeler son économie pour faire face aux exigences et aux défis du vingt-et-unième siècle. Voilà que quatre économistes, Paul Daniel Muller, Mathieu Laberge, Yanick Labrie et Marcel Boyer, de l’Institut économique de Montréal ont décidé à la demande du Journal de Montréal de proposer des solutions afin d’accentuer la création de la richesse au Québec. Ces vaillants praticiens de l’économie ont planché pour proposer des solutions pas si bêtes du tout.
Toutes les pistes proposées ont été testées et réalisées avec succès à l’étranger. Selon les auteurs, les diverses mesures qui ne manqueront pas de détracteurs, amélioreraient la productivité, réduirait le fardeau fiscal et augmenteraient les recettes de l’État. Mais quelles sont ces mesures drastiques ou novatrices qui auraient le mérite de relancer le Québec? Il y en a onze qui se libellent ainsi: «(1) Des médecines à deux vitesses; (2) La retraite à 67 ans; (3) La hausse des droits de scolarité; (4) L’augmentation des tarifs de l’hydroélectricité; (5) Le travail obligatoire pour les assistés sociaux; (6) 25 écoles de performance pour enrayer le décrochage; (7) La TVQ haussée à 9,5%; (8) Soumettre le secteur public à la concurrence; (9) Les fonctionnaires payés au rendement; (10) Abolir la taxe sur le capital; (11) Vendre notre eau.»
La simple lecture de ces pistes de solution parues dans le dossier du cahier Votre argent du Journal de Montréal du samedi 12 janvier 2008, nous laisse peut-être perplexes, nous fait sourciller un peu et peut susciter même une levée de boucliers dans certains milieux québécois. Il faut lire les arguments de nos spécialistes pour en saisir toute la pertinence et l’impact significatif sur notre économie qui stagne inexorablement. Il y a un manque de souffle qui plane sur l’économie québécoise et il est temps que nos dirigeants prennent les mesures qui s’imposent. Nous le savons tous, le Québec est sans doute la province la plus corporatiste; on ne fait pas tout ce qu’on veut dans cette province qui exerce un fort contôle tant par les syndicats, les ordres professionnels que par les mesures gouvernementales destinées aux investisseurs. Les structures actuelles de notre économie favorisent davantage les mieux nantis; les plus démunis se voient forcés au régime de la simplicité volontaire malgré eux!
Prenons l’exemple des frais de scolarité; nos politiciens électoralistes ont tout fait pour courtiser notre jeunesse universitaire! Le débat sur la hausse des frais de scolarité a fait couler beaucoup d’encre et provoquer de nombreuses minis grèves estudiantines. Nos universités croulent sous le poids des dettes; ils ont les épaules au plancher! Force de constater qu’elles n’ont plus la capacité de rivaliser avec leurs concurrentes, particulièrement dans la rétention et l’embauche de professeurs de calibre. Selon nos experts économistes, notre système actuel favorise l’injustice, car tous paient les mêmes frais alors que l’on sait bien que former un médecin coûte énième fois le prix d’un géographe. C’est assez évident merci!
La solution proposée par nos experts seraient un dégel asymétrique des droits de scolarité en sorte que les étudiants paieraient 40% des coûts de leur formation. À titre d’exemple, un étudiant en lettres paierait 1604$ par session, soit moins qu’à l’heure actuelle. Par contre un étudiant en médecine paierait 4627$ par session. De plus, le dégel asymétrique serait assorti d’une nouvelle façon de rembourser les prêts étudiants, qui serait calculée proportionnellement aux revenus des diplômés. Selon Mathieu Laberge: «Cette mesure est porteuse de justice car les gel actuel favorise les étudiants aisés et ceux dont la formation rapportera le plus quand ils seront sur le marché du travail. Le système proposé existe déjà au Royaume-Uni.» Et ça marche mes amis!
Idées intéressantes pour bouleverser nos petites habitudes et nos manières de voir le Québec de demain. Comme on dit souvent sur le terrain: «Il faut parfois brasser le cage pour qu’il en sorte quelque chose.» Les idées courageuses de ces économistes méritent d’être lues et même approfondies. Pour ceux qui s’intéressent à l’économie du Québec et à son pouvoir économique, je vous invite fortement à parcourir ce dossier fort intéressant. Dommage, ces hommes férus d’économie n’ont pas la capacité de changer des choses; ils n’ont pas le pouvoir. Qui a dit que le pouvoir corrompt? Chose certaine, il est temps que le Québec se réveille avant qu’il s’endorme pour de bon. À bonne oreille, bon entendant!
Commentez cet article : LeblogueduDG@gmail.com
5 commentaires:
Nous plongerons avec les Etats-Unis dans une récession prochainement. Nous aurons besoin de toutes ces idées-chocs. Je les trouve intéressante mais certaines me laissent perplexe. Cela mérite que l’on y réfléchisse. (Robert V.)
Intéressantes idées. J’ai parcouru ce dossier dans le Journal de Montréal. Il faut en discuter et voir les applications concrètes. (Lauraine C.)
Je ne suis pas très fort dans les chiffres mais j’ai l’impression que le Québec ne cesse de se tirer dans le pied. Je ne sais pas pourquoi. On dirait que l’on ne réussit pas à sortir de nos ornières. Il y a trop de politique la dedans. (Marcel L.)
Je lis souvent votre blogue. Il y a toujours des thèmes variés analysés intelligemment et avec une certaine sagesse. Merci, j’apprécie. Je ne me fie plus aux journaux. J’ai l’impression que l’on se fait avoir par les médias généralistes. La pensée unique et la convergence, j’en ai marre! (Jean D.)
Encore des idées d’économistes! Je me méfie de ces pousseux de crayons qui brassent des idées. Ils n’ont jamais rien dirigé et pensent qu’ils peuvent changer le Québec. Non merci! C’est trop simple! (Gilbert M.)
Publier un commentaire