17 mars 2009 - Ça y est vraiment! Les signes avant-coureurs du printemps ne trompent pas; les derniers vestiges de l’hiver fondent à vue d’oeil. Un hiver en dent-de-scie s’efface, toujours trop long et rigoureux pour la plupart d’entre nous. Les rayons de plus en plus ardents du soleil se font sentir pour notre plus grand plaisir. Le changement d’heure de la semaine dernière, combiné à la chaleur du soleil ont de quoi remonter le moral des plus défaitistes. Les effets bénéfiques se font sentir de toute évidence dans le milieu travail, malgré la morosité économique dans laquelle nous baignons. Mais le mois de mars n’a pas dit son dernier mot. L’hiver québécois, qui s’esquive pour de bon, aura sans aucun doute un petit soubresaut. En cette terre nordique, dame nature a toujours le don de nous surprendre!
En parlant de soubresauts, la crise économique continue d’ébranler et de lézarder les assises, bétonnées de réputation enviable, de nos institutions financières. De nombreuses industries de chez nous stagnent, craignent le pire pendant que les investisseurs retiennent leur souffle. Pendant ce temps, la majorité de la population se serre la ceinture, fait des choix stratégiques dans leurs dépenses et investissements. Il n’y pas une journée sans qu’une organisation annonce des pertes d’emploi massives. Le couperet tombe régulièrement et des milliers de travailleurs se retrouvent malheureusement au chômage. L’Ontario, la richissime, vient de voir son taux de chômage franchir la barre des 8%. Le Bureau international du travail (BIT) signale, dans son récent rapport sur l’emploi dans le monde, que la crise économique mondiale pourrait mettre au chômage 30 millions de personnes de plus qu’en 2007. C’est presque la population du Canada, mes amis!
Les déboires de la Caisse de dépôts et de placements du Québec continuent aussi de faire des vagues. La perte de sommes astronomiques accumulées dans le «bas de laine» des Québécois crée plus que de l’inquiétude. Henri-Paul Rousseau, ex-président démissionnaire, avait beau claironner la semaine dernière par un savant discours l’intégrité de sa réputation lors d’une conférence de presse des plus médiatisées, le mal est fait. Près de quarante milliards sont disparus, rien de moins! Tout le monde s’en lave les mains, personne n’est imputable! Scandaleux, le mot n’est pas trop fort. Rappelons que la Caisse est d’abord et avant un gestionnaire. Ses dirigeants ont pour mandat d’administrer avec compétence et prudence la majorité des caisses de retraite et des régimes d’assurance publics et privés québécois. En fait, c’est un gestionnaire de fonds d’envergure mondiale, le plus important au Canada. La Caisse a pour mandat de faire fructifier les fonds pour le bénéfice de tous les Québécois. La nomination à l’improviste jeudi dernier de Michael Sabia, ancien chef de BCE, à la tête de cette institution a déclenché une onde de choc dans les milieux financier et public. Le choix de ce cadre, d’origine ontarienne et malhabile dans la langue de Molière, suscite scepticisme, voire une levée de boucliers. On peut se demander vraiment qui a les mains sur le volant dans le gouvernement Charest.
Mais il n’y a pas que le gouvernement Charest qui a l’art de se mettre les pieds dans les plats. Par les temps qui courent, le Vatican ne baignent pas dans l’eau bénite. La séculaire institution, suite à certaines déclarations et décisions de Benoît XVI et de son entourage, vit des soubresauts qui ont soulevé indignation et incompréhension de par le monde. Depuis quelque temps, les déclarations concernant la réintégration des évêques intégristes du mouvement lefèbvriste, l’émancipation de la femme par le biais de la « machine à laver », l’excommunication d’une fillette brésilienne la semaine dernière font couler beaucoup d’encre. Décidément, il y a quelque chose qui ne tourne rond pas dans les officines de cette institution millénaire. De nombreux catholiques pratiquants, distants ou d’appellation disent ne plus se retrouver dans cette Église proclamant un discours rétrograde et trop éloigné de la vraie vie. Ils attendent de cette Église une, sainte, catholique et apostolique un peu plus de lumière, de compassion et de sagesse pour faire face aux défis quotidiens du monde d’aujourd’hui. Dans l’affaire de la petite Brésilienne de neuf ans et qui a avorté de jumeaux, l’archevêque de Recife avait excommunié la mère et l’équipe médicale ayant procédé à l’avortement de cette fillette, violée par son beau-père. Une histoire qui a scandalisé la planète et qui secoue l’Église catholique toute entière!
Sur la glace cette fois-ci, les soubresauts ne manquent pas non plus dans l’aventure houleuse des Canadiens de Montréal qui a donné ces dernières semaines un mal de bloc carabiné à son directeur général et à ses dirigeants. Là aussi, des décisions sans détour ont eu tout un impact et foutu une bonne dégelée à l’entraîneur-chef Guy Carbonneau. Pourtant, il n’y pas si longtemps Bob Gainey et Guy Carbonneau formaient le duo parfait, de réels complices malgré certaines divergences. Pour le bien d’une équipe de hockey, il y a des divergences qu’on ne peut tolérer. Un esprit d’équipe, cela se bâtit aussi au fil des jours avec la complicité des joueurs. L’avenir d’une équipe de hockey passe certes par une vision, un esprit d’équipe, une stratégie, une solidarité mais surtout par la victoire. Au hockey, on est là pour gagner! Quand on n’est plus sur la même longueur d’onde, la confiance se détériore, l’équipe perd sa cohésion et l’unique solution du congédiement demeure. Serait-ce la nouvelle tendance de la Ligue nationale? Nous le savons bien, il est toujours plus facile de chasser un entraîneur que certains joueurs trouble-fête. Le présent serait-il toujours garant de l’avenir?
Avec ces quelques événements, il y a de quoi meubler bien des conversations de salon. Il ne faudrait toutefois pas perdre de vue que la vie continue et que le printemps viendra nous éblouir dans quelques jours. C’est officiellement le 20 mars à 7 h 45 qu’il entrera en scène. N’oublions pas cependant que le printemps naît aussi chaque fois que notre sourire illumine les yeux de quelqu’un et qu’il s’estompe si facilement par la parole qui assombrit. Attention tout de même aux soubresauts.
En parlant de soubresauts, la crise économique continue d’ébranler et de lézarder les assises, bétonnées de réputation enviable, de nos institutions financières. De nombreuses industries de chez nous stagnent, craignent le pire pendant que les investisseurs retiennent leur souffle. Pendant ce temps, la majorité de la population se serre la ceinture, fait des choix stratégiques dans leurs dépenses et investissements. Il n’y pas une journée sans qu’une organisation annonce des pertes d’emploi massives. Le couperet tombe régulièrement et des milliers de travailleurs se retrouvent malheureusement au chômage. L’Ontario, la richissime, vient de voir son taux de chômage franchir la barre des 8%. Le Bureau international du travail (BIT) signale, dans son récent rapport sur l’emploi dans le monde, que la crise économique mondiale pourrait mettre au chômage 30 millions de personnes de plus qu’en 2007. C’est presque la population du Canada, mes amis!
Les déboires de la Caisse de dépôts et de placements du Québec continuent aussi de faire des vagues. La perte de sommes astronomiques accumulées dans le «bas de laine» des Québécois crée plus que de l’inquiétude. Henri-Paul Rousseau, ex-président démissionnaire, avait beau claironner la semaine dernière par un savant discours l’intégrité de sa réputation lors d’une conférence de presse des plus médiatisées, le mal est fait. Près de quarante milliards sont disparus, rien de moins! Tout le monde s’en lave les mains, personne n’est imputable! Scandaleux, le mot n’est pas trop fort. Rappelons que la Caisse est d’abord et avant un gestionnaire. Ses dirigeants ont pour mandat d’administrer avec compétence et prudence la majorité des caisses de retraite et des régimes d’assurance publics et privés québécois. En fait, c’est un gestionnaire de fonds d’envergure mondiale, le plus important au Canada. La Caisse a pour mandat de faire fructifier les fonds pour le bénéfice de tous les Québécois. La nomination à l’improviste jeudi dernier de Michael Sabia, ancien chef de BCE, à la tête de cette institution a déclenché une onde de choc dans les milieux financier et public. Le choix de ce cadre, d’origine ontarienne et malhabile dans la langue de Molière, suscite scepticisme, voire une levée de boucliers. On peut se demander vraiment qui a les mains sur le volant dans le gouvernement Charest.
Mais il n’y a pas que le gouvernement Charest qui a l’art de se mettre les pieds dans les plats. Par les temps qui courent, le Vatican ne baignent pas dans l’eau bénite. La séculaire institution, suite à certaines déclarations et décisions de Benoît XVI et de son entourage, vit des soubresauts qui ont soulevé indignation et incompréhension de par le monde. Depuis quelque temps, les déclarations concernant la réintégration des évêques intégristes du mouvement lefèbvriste, l’émancipation de la femme par le biais de la « machine à laver », l’excommunication d’une fillette brésilienne la semaine dernière font couler beaucoup d’encre. Décidément, il y a quelque chose qui ne tourne rond pas dans les officines de cette institution millénaire. De nombreux catholiques pratiquants, distants ou d’appellation disent ne plus se retrouver dans cette Église proclamant un discours rétrograde et trop éloigné de la vraie vie. Ils attendent de cette Église une, sainte, catholique et apostolique un peu plus de lumière, de compassion et de sagesse pour faire face aux défis quotidiens du monde d’aujourd’hui. Dans l’affaire de la petite Brésilienne de neuf ans et qui a avorté de jumeaux, l’archevêque de Recife avait excommunié la mère et l’équipe médicale ayant procédé à l’avortement de cette fillette, violée par son beau-père. Une histoire qui a scandalisé la planète et qui secoue l’Église catholique toute entière!
Sur la glace cette fois-ci, les soubresauts ne manquent pas non plus dans l’aventure houleuse des Canadiens de Montréal qui a donné ces dernières semaines un mal de bloc carabiné à son directeur général et à ses dirigeants. Là aussi, des décisions sans détour ont eu tout un impact et foutu une bonne dégelée à l’entraîneur-chef Guy Carbonneau. Pourtant, il n’y pas si longtemps Bob Gainey et Guy Carbonneau formaient le duo parfait, de réels complices malgré certaines divergences. Pour le bien d’une équipe de hockey, il y a des divergences qu’on ne peut tolérer. Un esprit d’équipe, cela se bâtit aussi au fil des jours avec la complicité des joueurs. L’avenir d’une équipe de hockey passe certes par une vision, un esprit d’équipe, une stratégie, une solidarité mais surtout par la victoire. Au hockey, on est là pour gagner! Quand on n’est plus sur la même longueur d’onde, la confiance se détériore, l’équipe perd sa cohésion et l’unique solution du congédiement demeure. Serait-ce la nouvelle tendance de la Ligue nationale? Nous le savons bien, il est toujours plus facile de chasser un entraîneur que certains joueurs trouble-fête. Le présent serait-il toujours garant de l’avenir?
Avec ces quelques événements, il y a de quoi meubler bien des conversations de salon. Il ne faudrait toutefois pas perdre de vue que la vie continue et que le printemps viendra nous éblouir dans quelques jours. C’est officiellement le 20 mars à 7 h 45 qu’il entrera en scène. N’oublions pas cependant que le printemps naît aussi chaque fois que notre sourire illumine les yeux de quelqu’un et qu’il s’estompe si facilement par la parole qui assombrit. Attention tout de même aux soubresauts.
5 commentaires:
(Martin Blais) Quel printemps ! Je suis bien d’accord avec vous. Notre printemps 2009 en verra sans doute de toutes les couleurs. 19-3-09
(Jacques Pratte) Je trouve scandaleux la nomination de Monsieur Michael Sabia à la tête de la Caisse. Je pense que notre gouvernement est empêtré et improvise. Je crois que Monsieur Charest savait ce qui se passait à la Caisse de dépôts et de placements du Québec. C’est pourquoi, il a lancé des élections hâtives. Il a eu peur pour sa survie ! 19-3-09
(Lyne Lemieux) J’ai bien aimé vos soubresauts et surtout votre conclusion. C’et vrai que le Vatican ne baigne pas dans l’eau bénite ces jours-ci. On dirait que le Pape fait tout pour soulever la grogne. Il a besoin de bons conseillers. Dommage car l’Église est en perte de vitesse. Ce n’est pas par des propos dépassés que le Pape va réussir à toucher le cœur des gens. 19-3-09
(Stéphane Lavigne) Le Pape n’est pas réaliste. Il est d’une autre époque. Le Vatican a besoin d’un bon coup de pouce pour refaire son image. 19-3-09
(Lucienne Martineau) Une bonne réflexion. J’espère que les prochains mois de 2009 nous apportera de bonnes nouvelles. Avec tout ce que l’on entend, on est pas mal déprimé. On dirait que tout le monde déprime. 18-3-09
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