Il n’est pourtant pas facile d’ajuster le son correctement dans notre environnement immédiat, les points de repère ne sont pas toujours évidents. Nous avons l’impression que plus c’est fort, meilleur est l’audition. C’est totalement faux! Généralement, une personne qui parle à côté de soi produit entre 55 et 70 décibels, la musique qui sort d’un haut-parleur en produit 85. C’est la limite sécuritaire. Dans une salle de cinéma, on peut s’attendre à des pointes de 120 décibels. À 100 décibels, deux personnes ne peuvent plus se parler normalement et doivent hausser le ton pour s’entendre. Dans le monde du son, tout s’additionne : la musique ambiante, les paroles des gens, les bruits de chaise, etc. Les écouteurs qu’on a dans les oreilles sont plus nocifs que les écouteurs sur les oreilles pour la simple et bonne raison qu’ils sont plus près du tympan. Après une exposition à une forte intensité sonore, il importe de reposer l’oreille. Ici, on infirme le fameux diction «Ça rentre par une oreille, puis ça sort par l’autre.» Ça rentre, point final!
( 58 ) La sourde oreille
Il n’est pourtant pas facile d’ajuster le son correctement dans notre environnement immédiat, les points de repère ne sont pas toujours évidents. Nous avons l’impression que plus c’est fort, meilleur est l’audition. C’est totalement faux! Généralement, une personne qui parle à côté de soi produit entre 55 et 70 décibels, la musique qui sort d’un haut-parleur en produit 85. C’est la limite sécuritaire. Dans une salle de cinéma, on peut s’attendre à des pointes de 120 décibels. À 100 décibels, deux personnes ne peuvent plus se parler normalement et doivent hausser le ton pour s’entendre. Dans le monde du son, tout s’additionne : la musique ambiante, les paroles des gens, les bruits de chaise, etc. Les écouteurs qu’on a dans les oreilles sont plus nocifs que les écouteurs sur les oreilles pour la simple et bonne raison qu’ils sont plus près du tympan. Après une exposition à une forte intensité sonore, il importe de reposer l’oreille. Ici, on infirme le fameux diction «Ça rentre par une oreille, puis ça sort par l’autre.» Ça rentre, point final!
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( 57 ) Des histoires de vieux
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( 56 ) Quand les coffres débordent !
Le gouvernement Harper avait promis de diminuer le fardeau fiscal des Canadiens lors de son élection en 2004. Chose dite, chose faite! La baisse de
Il faut mentionner qu’il n’existe aucune définition officielle de la pauvreté au Canada. Cependant, Statistique Canada a toutefois élaboré quelques définitions en ce qui a trait au «faible revenu». L’on utilise le plus souvent les trois définitions suivantes: le seuil de faible revenu, la mesure de faible revenu et la mesure de la pauvreté fondée sur un panier de consommation. N’ayez crainte, ce ne sont pas les définitions qui créent la pauvreté. Elle est bien présente dans nos villes et villages, dans nos rues et ruelles, dans les discours du Trône et les belles intentions. Malgré nos coffres débordants de gros huards, l’écart s’agrandit entre les personnes et les ménages à faible revenu et les personnes et les ménages à revenu élevé au pays. Au moins 3,4 millions de Canadiens, une personne sur dix, vivent dans la pauvreté relative et cela d’un océan à l’autre.
Nous connaissons tous les effets de cet écart grandissant entre les riches et les moins nantis. Pour les Canadiens vivant sous le seuil de la pauvreté, cela signifie souvent se nourrir insuffisamment, dormir dans les rues, les refuges ou les logements insalubres, vivre dans l’angoisse et l’insécurité. Lorsque nous avons du mal à joindre les deux bouts, il est difficile d’exiger des plus pauvres de participer généreusement à la vie en société. La pauvreté n’a pas d’âge et pourtant, elle a une facture sociale imposante! Imaginez ce que nous pourrions faire avec les 6,5 milliards des dépenses de la défense nationale, une hausse de 5,8% dans le dernier budget. Nos soldats ne pourraient-ils pas faire la guerre à la pauvreté en terrain ami cette fois. Aider les plus pauvres de chez nous, c’est aussi une cause humanitaire, voire même tout un combat!
Devant la forte activité économique au pays, le gouvernement Harper songe à une autre baisse de
Fin stratège notre premier ministre saura sans aucun doute utiliser ces surplus à des fins électoralistes au moment opportun. Tout le monde affirme qu’il faut distribuer la richesse plus équitablement. Quand il s’agit de mettre en pratique cette admirable intention, on ne trouve plus les moyens. Entre vous et moi, il est inadmissible que les refuges ne reçoivent que des miettes de 1,88$ par personne/jour pour nourrir et abriter les sans-abri. Il est scandaleux de voir des gens mourir faute de soins appropriés dans les files d’attente qui n’en finissent plus de s’étirer. Il est inacceptable que nos écoles, nos viaducs, nos arénas s’effondrent quarante ans seulement après leur construction. Il est inadmissible que deux femmes sur trois âgées de 65 ans et plus soient démunies.
En regardant tout cela, les moins nantis de ce pays ont sans doute l’impression que dans la vie, on partage rien que les problèmes et pas le pognon! L’argent du gouvernement appartient au peuple parce qu’il sort de la poche des contribuables. Lorsque l’on parle d’argent, il est assez facile d’avoir l’attention de tous. Si les coffres de l’État étaient vides, nos élus passeraient leur temps à se plaindre et à dire qu’il faut se serrer la ceinture. Il me semble que c’est bien simple, quand le verre est plein on le vide. Évidemment, investissons là où il y a des besoins urgents d’aide. Avec son langage coloré ma grand-mère dirait à Stephen Harper: «Gratte où ça démange» ou comme dans une certaine publicité, «là où ça fait mal!».
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( 55 ) Des propos maladroits
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( 54 ) Retaper nos écoles !
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( 53 ) L'autre école...
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( 52 ) Jusqu'au cou !
Selon l’Association des comptables généraux accrédités du Canada (CGA), bon nombre de Canadiens ont atteint le point de non retour, dégringolant sous le poids des paiements à faire. L’endettement des Canadiens a augmenté de 4,7% annuellement au cours de 30 dernières années. Ce n’est pas rien! Cet accroissement est plus rapide que la croissance du revenu disponible et de leur actif. Inquiétant, n’est-ce pas?
De plus, on constate que le traditionnel bas de laine des Québécois est plein de trous. C’est presque des bas «golf», à dix-huit trous! Le taux d’épargne personnelle baisse depuis plus de vingt ans. Certains analystes sonnent l’alarme, d’autres crient à la catastrophe, puisque de nombreux ménages croulent sous les dettes et que le taux d'épargne individuelle est pratiquement à zéro. Il faut dire que le taux d’intérêt des institutions financières avec leur 4% ne favorise pas l’épargne. Nous avons connu dans les années 80 des taux d’intérêts au-delà du 10%. Ne rêvons plus en couleur, nous ne reverrons pas ça de si tôt!
Ceux qui pensent que la retraite arrangera tout, détrompez-vous! Attendez-vous à une méchante surprise les amis, si vous n’avez pas commencé à épargner. Les spécialistes nous rappelle qu’il faut se méfier à tout prix du crédit et apprendre à mieux gérer son budget afin d’éviter le danger de l’endettement. C’est comme un glissement de terrain qui signera votre enterrement! Dans ce tsunami en puissance, l’endettement a un sexe. Pas moins de 49 % des familles monoparentales à la tête desquelles on trouve une femme vivent sous le seuil de la pauvreté. Le crédit est tentant pour ces femmes au bord du manque à gagner. Aussi, deux femmes sur trois âgées de 65 ans et plus sont démunies. Les femmes gagnent 70 % du salaire des hommes pour un emploi équivalent au Québec. Toujours en sol québécois, 70 % des emplois à temps partiel sont occupés par devinez qui?
Le crédit, c’est comme une mélodie qui sonne bien à l’oreille, mais c’est loin d’être toute la chanson. Avant d’être pris jusqu’au cou par l’endettement, respirez profondément et ressaisissez-vous! Dans ce cas-ci aussi, «la modération a bien meilleur goût!»
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( 51 ) Sur les routes du monde
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( 50 ) Coucher dehors...
Dans son rapport «Santé mentale et itinérance», publié en juillet dernier, l’Institut canadien de l’information sur la santé mentionne que le portrait de l’itinérance est mal connu au pays et très difficile à cerner. Certes, mais il existe à en crever les yeux! Les auteurs citent des chiffres provenant des plus grandes villes précisant que l’on ne peut toutefois comparer. À Montréal, près de 2000 itinérants se retrouvent dans les refuges et il manque de place. Mais qu’est-ce qu’une personne itinérante? Comment le devient-on?
Comme beaucoup d’autres sujets, les auteurs ne s’entendent pas sur la définition de l’itinérance. Selon les chercheurs Laberge, Cousineau et Roy: «La personne itinérante serait celle qui n’a pas d’adresse fixe, de logement stable, sécuritaire et salubre pour les 60 jours à venir, à très faible revenu, avec une accessibilité discriminatoire à son égard de la part des services, avec des problèmes de santé mentale, d’alcoolisme, de toxicomanie ou de désorganisation sociale et dépourvue de groupe d’appartenance stable.» Ouf… toute une pathologie! Disons que c’est une définition très englobante de la personne itinérante!
Le phénomène de l’itinérance regroupe des sans-abri, des vagabonds, des clochards. Il semble toutefois exister des nuances entre ces catégories. Cependant, elles mettent toutes en évidence «la fragilité du lien social, la précarité de la situation personnelle, la vulnérabilité sur le plan socioaffectif; le choix d’un terme ou l’autre souligne une dimension particulière: le logement ou son absence, la très grande précarité économique, les difficultés de fonctionnement.» selon les auteurs Laberge et Roy.
On ne devient pas itinérant par choix! Plusieurs facteurs, tels la pauvreté, le revenu inadéquat pour payer le logement, la perte d’emploi incitent des personnes vulnérables à prendre le large. Pour les jeunes, il y a aussi les conflits familiaux, la drogue. Il ne faut surtout pas ignorer la désinstitutionalisation de nos centres de santé psychiatrique par l’État. Devant le sous-financement du soutien aux familles et aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale, plusieurs ex-bénéficiaires de l’État ont été abandonnés des leurs et ont pris le chemin de la rue. D’ailleurs les troubles mentaux représentent la majorité des causes d’hospitalisation chez les itinérants.
Dans un pays où l’opulence s’affiche de vitrine en vitrine, l’itinérance est un drame, voire un scandale. Les refuges comme
Qu’on se le dise, l’itinérance a un fort coût humain et social. Avec l’hiver qui approche, les sans-abri devront user d’imagination pour se réchauffer un peu, car leurs vieux cartons ondulés prennent pas mal l’air! Il importe que les autorités gouvernementales mettent en place des mesures pour favoriser le logement subventionné ou supervisé, des programmes d’aide et d’insertion, des soins de santé adaptés à la condition des itinérants, l’embauche d’intervenants qualifiés, etc.
Il semble bien évident que la question de l’itinérance n’est pas en tête des priorités de nos élus. Peu importe nos convictions et nos états d’âmes sur la question, il est temps de se mobiliser pour chercher des solutions afin d’améliorer la qualité de vie des sans-abri et leur permettre de retrouver un peu de leur dignité. En 2002, l’Assemblée nationale du Québec adoptait une loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Malgré certaines actions louables, il reste encore du chemin à faire car dans la vie, entre vous et moi, personne n’est à l’abri!
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( 49 ) Des tonnes de déchets!
18 octobre 2007 - Le virage vert est toujours dans l’air! Tout le monde parle d’environnement, de changement climatique, de protection de l’eau. Le grand jardin de la planète Terre est plus que menacé. Le Québec a-t-il réellement tourné au vert depuis le début de cette décennie? Selon les analystes, nous sommes de beaux parleurs et de petits faiseurs en la matière; les magnifiques discours et les belles paroles ne semblent pas se transformer en actes concrets. Encore trop de Québécois résistent à changer leurs comportements et leurs habitudes de consommation. La sensibilisation reste toutefois encore le moyen le plus pertinent de lutter contre nos vieilles habitudes québécoises solidement ancrées.
La 7e édition de
Malgré l’apparition des petits bacs verts, les Québécois font piètre figure dans le recyclage. «C’est bien trop compliqué» affirment les uns; «On ne finit plus de classer les poubelles» affirment les autres. En principe, tout serait recyclable! Les spécialistes dans ce domaine indiquent qu’environ 85% des choses que l’on jette seraient réutilisables. Pour le 15% qui reste, il serait toujours possible de le récupérer et de le recycler avec des technologies de pointe. Comme vous le devinez bien, tout est une question de gros sous. Vous comprendrez qu’il n’est pas facile de recycler des appareils électroniques qu’on retrouve fréquemment sur le bord du trottoir. Même dans une poubelle, un grille-pain reste un grille-pain! J’habite dans un quartier universitaire et à chaque fin d’année scolaire, j’en ai vu des vieux ordinateurs défuntisés, des vieilles cafetières rouillées, des matelas tout tachetés qui attendaient la charité d’un passant avant l’arrivée de nos méritoires éboueurs. Quel métier!
En passant, le Québec compte plus d’une soixantaine de lieux d’enfouissement sur son territoire. Sur ces 65 sites d’enfouissement, 5 accueillent, à eux seuls, plus de 70% de tous les déchets destinés aux lieux d’enfouissements. Il y a des camions qui font des centaines de kilomètres pour enfouir nos superbes déchets. Ça vaut le déplacement, y paraît! La décomposition des déchets enfouis représente 5,8% des gaz à effet de serre de la province.
Et les fameux sacs de plastique dont on ne sait plus quoi en faire et qui prendront des centaines d’années à se désagréger dans l’environnement! Chaque année, les Québécois en utilisent plus de 2 milliards pour faire leurs emplettes, soit 350 sacs par personne. Plus de la moitié des sacs se retrouve dans la nature. Une véritable pollution; un tragique cul-de-sac! Ces fameux sacs enlaidissent nos paysages, jonchent nos rues, s’accrochent aux arbres et tombent malheureusement dans les cours d’eau. L’affaire est loin d’être dans le sac lorsqu’il s’agit de modifier notre façon de faire nos emplettes. Plusieurs épiceries offrent maintenant des sacs réutilisables ou tout simplement des sacs en papier. Heureuse initiative!
Une lourde responsabilité nous incombe; il faut transformer nos bonnes intentions pour l’environnement en gestes concrets. Les promoteurs de cette Semaine nationale de réduction des déchets nous invitent à nous approprier l’approche 3R en matière de gestion des déchets: Réduction-Réutilisation-Recyclage/compostage. Pourquoi ne pas profiter de cette semaine pour réévaluer nos besoins de consommation? Voici les moyens que nous proposent les organisateurs: «éviter les emballages et suremballage, faire réparer ses appareils défectueux, faire ajuster ses vêtements et ses souliers actuels plutôt que s’en débarrasser, acheter des produits récupérés.» On trouve de tout dans nos poubelles; il y a un peu de nous-mêmes! La ministre Line Beauchamp affirmait au lancement de cette semaine de sensibilisation que «Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas.»
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( 48 ) Lutte à la pauvreté
Lutter contre la pauvreté, c’est vouloir apporter une lueur d’espoir à ceux qui souffrent, une chance à l’enfant abandonné, un répit à cette femme en détresse, un regard tourné vers demain pour tant de sans-abri qui sillonnent nos rues. Reconnaître la dignité humaine et s’engager à lutter contre l’exclusion, c’est faire reculer la pauvreté à coup sûr. Il revient à chacun de nous de résister à tout ce qui conduit à nier l’être humain, à l’amoindrir.
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( 47 ) Enfin la retraite?
Au fil des ans, les médias et la population en général ont dressé une certaine caricature de cette classe mythique née entre 1946 et 1963. Ils ont été affublés de génération égoïste et profiteuse du système, de classe opportuniste par les uns, de moteur de l’innovation et de la naissance du Québec moderne par d’autres. Quoiqu’il en soit, il est clair que les hommes et les femmes de ma génération ne passeront pas inaperçu et que la force du nombre laissera quoiqu’il en soit une empreinte profonde dans l’histoire du Québec. Globalement, les baby-boomers ont occupé un emploi permanent toute leur vie avec des conditions de travail souvent idéales. Les grands enjeux de notre devenir collectif demeurent cependant encore dans les mains des baby-boomers qui se préparent malgré eux, à devenir des papy-boomers. Numériquement plus nombreux que la génération qui leur succèdera, la tentation serait grande pour eux de garder la main mise sur le pouvoir et sur les cordons de la bourse. Sauront-ils passer le flambeau aux générations montantes?
Il est très rare dans l’histoire de l’humanité, je dirais plutôt jamais, qu’une génération ait considéré celle qui la suit, meilleure que la sienne. L’évolution démographique du Québec démontre éloquemment l’arrivée massive des baby-boomers dans le peloton des aînés. La province prend un sérieux coup vieux en ce qui a trait à l’âge mais il en est autrement du côté de la santé. En meilleure forme physiquement que leurs prédécesseurs et globalement plus scolarisés, on peut s’attendre à ce que les papy-boomers demeurent plus actifs que leurs devanciers. Pourquoi tout arrêter et se priver de revenus supplémentaires? Plusieurs baby-boomers ne se voient pas passer des heures interminables sur les terrains de golf ou encore se bercer sur le perron en compagnie d’éternels snow-birds.
L’Institut de la statistique du Québec observe déjà une augmentation des emplois à temps partiel dans la catégorie des 55 ans et plus. Depuis les années 90, l’emploi temporaire était presque la norme chez les jeunes Québécois. Une étude publiée par l’Institut, en juin 2007, note que l’emploi temporaire a connu la plus forte croissance chez les personnes plus âgées, contraintes de retourner sur le marché du travail pour des raisons financières… ou par désœuvrement. La croissance de l’emploi temporaire chez les 55 ans et plus a été de 166,7 % entre 1997 et 2006. C’est très significatif!
Le prolongement de l’espérance de vie fait hésiter les baby-boomers avant de prendre une retraite qu’il souhaite dorée; ils sont loin d’être convaincus que la dorure sera au rendez-vous. Dans une société où le bonheur de cette génération s’est construit par le biais de la consommation, il est difficile de se résigner à la simplicité volontaire, aussi valable soit-elle. « Aurons-nous à travailler jusqu’à la mort? » clament plusieurs d’entre eux. Pour ma part, je suis étonné de voir dans de grandes chaînes de magasins autant de personnes d’âges murs travaillés à de petits salaires.
En ces temps d’incertitude, où les systèmes sociaux croulent sous les déficits, où la dette nationale par habitant a atteint un sommet inégalé, l’avenir des Québécois ne s’annonce pas si rose. Parmi les gens interviewés par Ipsos Reid, 48% des baby-boomers prévoyaient passer moins de 10 ans à la retraite, faute de ressources financières suffisantes. Une chose est certaine mes amis, la retraite semble s’ouvrir pour une vaste cohorte de baby-boomers. Pas la peine de stresser, tout le monde avance en âge; chacun doit inventer son chemin en n’oubliant pas que vieillesse rime aussi avec sagesse et qu’on devient vieux lorsque les regrets ont pris le dessus sur nos rêves. Au fond, ce n’est pas la retraite qui compte tant pour moi que le bout de chemin qu’il me reste à parcourir afin de m’épanouir et de me réaliser pleinement jusqu’au crépuscule de mon humble vie. La retraite, qu’est-ce que c’est, disait Janine Boissard, sinon la permission officielle de rouiller.
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( 46 ) Entre deux eaux
15 octobre 2007 - L’eau, c’est la vie! À en croire le sondage Crop-La Presse publié samedi dernier, l’eau serait de plus en plus menacée dans le royaume de l’or bleu! Nous vivons au Québec dans un paradis qui regorge de plans d’eau. La province, à elle seule, compte plus d’un million de lacs et rivières dont 30% n’ont toujours pas de nom. Ça fait de l’eau douce mes amis. Mais la planète Terre a soif, très soif! Une personne sur six est au prise avec le manque d’eau potable et cette pénurie risque d’affecter le tiers de la population mondiale en 2025. Sommes-nous conscients que 1,2 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable? Je dis bien 1,2 milliard!
Pourtant, il est scientifiquement admis que l’eau du robinet dans la province est de très bonne qualité et gratuite par-dessus le marché. Pourquoi achetons-nous de l’eau embouteillée dans un pays qui est inondé d’eau de bonne qualité? Sans doute que l’achat de ces innombrables petites bouteilles est le ressac de la vague des cas d’eau contaminée au pays et le fait que les gens se rendent compte que l’eau potable est de moins en moins potable à leur goût. Les multinationales n’ont pas tardé à flairer ce lucratif marché basé sur l’insécurité, la peur des gens. Nous jetons notre argent dans la marre des grandes multinationales qui ont pressenti dans notre vulnérabilité une mine d’or. Avons-nous pensé aux tonnes de bouteilles de plastique que nous lançons dans la nature?
Les cours d’eau ont été plus qu’une source d’inspiration pour le Canada. Notre pays possède la plus grande réserve d’eau douce au monde (750 000 km2 ou 8% du stock mondial). Fait encourageant, 85% des répondants au sondage Crop-La Presse sont prêts à payer plus de taxes pour que les gouvernements protègent cette ressource naturelle indispensable. En cette période, où de nombreuses puissances internationales lorgnent en salivant vers les glaciers de l’Arctique, il serait peut-être temps que le Canada protègent son butin parce que lorsque la glace fond cela procure de l’eau mes amis!
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